Relevé des noms du Livre d'or 1914-1922 : la preuve du sang

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gavillet_f
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Relevé des noms du Livre d'or 1914-1922 : la preuve du sang

Message par gavillet_f »

J'entame ici le relevé des noms savoyards et genevois mentionnés dans le Livre d'or du clergé & des congrégations 1914-1922 : la preuve du sang paru en 1925
source : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96935984/f1.item" onclick="window.open(this.href);return false;
C'est fait : le Livre d'Or du Clergé et des Congrégations dans la guerre est terminé. Deux volumes de mille pages chacun sur deux colonnes. Vingt-quatre mille notices où figurent, à l'exclusion des simples mobilisés, tous les ecclésiastiques et les religieux catholiques cités, décorés et morts des pays alliés, c'est-à-dire : France, Belgique, Italie, Angleterre, Canada, Amérique et Pologne, plus les évêques et prêtres catholiques des rites orientaux exécutés par les Turcs. Il a fallu cinq ans pour mener à bien une œuvre d'une documentation aussi rigoureuse.
Chaque notice individuelle comprend : la situation ecclésiastique ou religieuse, les mutations militaires survenues durant la guerre, la liste chronologique des différentes actions et le texte des citations et décorations. Chacune a été minutieusement contrôlée. Les Ordres et les autorités diocésaines les ont toutes revues. Rien que des faits et des textes officiels.
Et il se trouve que ces faits et ces textes officiels disent, proclament, célèbrent, chantent l'épopée du clergé séculier et régulier et des religieuses durant la Grande Guerre. Une enquête, dit-on, est menée sur les Congrégations en France : en voici une, et qui doit passer avant toutes les autres.
J'y ai découvert par exemple qu'il y a eu dans la Grande guerre des prêtres aviateurs et pilotes de chasse (et même des as), à leur demande, chose que j'ignorais.

Cent ans plus tard, force est de constater la résonnance particulière de l'atmosphère lourde de l'époque, qui a conduit à la parution de cette archive, en repensant à tous les événements survenus entre-temps en France, jusqu'à aujourd'hui en 2022.

Quelques images d'extraits de la préface d' Henry Bordeaux, de l'Académie française, né à Thonon-les-Bains le 25 janvier 1870
(… des paroles inspirantes qui seront trahies par ses actes et engagements politiques ultérieurs)
Ce but religieux ne pouvait être, quand l'ouvrage fut entrepris, que la constitution d'archives destinées plus tard à l'histoire. Il ne serait plus possible, quand on rassemblerait les documents de la guerre, de méconnaître la part du clergé catholique. Mais les temps ont marché. L'union sacrée, conclue dans le sang et sous la menace de l'ennemi, a été rompue. Des paroles sacrilèges ont été prononcées. Dès lors la publication du Livre d'Or vient à son heure. Il barre la route à toutes expulsions éventuelles. Il rend inexécutables toutes mesures de rigueur. Comment invoquer des lois de circonstance, jamais intangibles, en présence du fait de guerre ? Prêtres, religieux ou religieuses, qu'ils fussent en France ou hors de France, tolérés ou chassés, ont tous couru à leur poste dans le danger. On ne peut les renvoyer ni les méconnaître, le danger éloigné. Nous serions alors la risée du monde. Ceux qu'on vit passer en août 1914 aux frontières d'Espagne, d'Italie, de Belgique, aux ports de Douvres ou de Folkestone, comment les verrait-on maintenant s'en aller ? Ils se sont soumis à la grande loi, à la loi essentielle, celle qui réclame la vie pour le bien de tous et la durée du pays.

Mais le Livre d'Or nous adresse encore d'autres paroles. Jamais on n'avait poussé aussi loin que dans la dernière guerre la puissance des armements. La prétendue civilisation avait donné toutes ses inventions et ses raffinements pour perfectionner l'art de détruire. Elle avait multiplié les engins sur terre, dans les airs et dans la mer. Elle avait répandu les poisons, supprimé les distances, combiné les explosifs. Il semblait que la force matérielle dût tout emporter et tout écraser. Et pourtant que restait-il, en fin de compte, quand les destructions paraissaient définitives ? Un homme dans un trou. L'homme de la Marne. L'homme de Verdun. L'homme de la campagne de France. Un homme ? Plus et moins ensemble.
C'est en trouvant dans le livre la liste des décorations reçues par Angéline Marie GRANGE de MEGÈVE pour son rôle à l'Hôpital auxiliaire n° 26 de MORET-SUR-LOING de 1914 à 1919 (https://www.marmottesdesavoie.fr/phpBB/ ... 10&t=11182) que l'idée m'en est venue de vous partager le relevé des Savoyards et Genevois qui y sont cités.

La liste des abréviations figurant dans les notices est pages 95-97 du pdf téléchargeable ici https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96935984/f1.item.

Je commence par la lettre A, et je poursuivrai au fil des semaines ce relevé ; n'hésitez pas à me signaler les oublis et erreurs de saisie que je pourrai faire.
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Frédérique Gavillet
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Re: Relevé des noms du Livre d'or 1914-1922 : la preuve du s

Message par gavillet_f »

La liste des abréviations figurant dans les notices est pages 95-97 du pdf téléchargeable ici https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96935984/f1.item.


A

ABRY (Françoise), Sr St Alban, des Sœurs de St-Thomas de Villeneuve d'Aix
Née à Ruffieux, le 21 déc. 1873
inf. Hôp. aux. n° 6 à Aix
*
- Palme C. R. F., 19 mars 1918
- Méd. C. R. F., 8 juin 1920


ABRY (Jules), des Écoles chrétiennes
Né à Albens (Savoie), le 3 janv. 1885
prof. à Acireale (Sicile)
Mobilisé (S. A.) fusilier mitrailleur 112e R. I.; Art. assaut (6 oct. 1918);
T. P./550 (4 déc. 1018); deux blessures (15 déc. 1916 ; 1917).
A participé aux actions suivantes :
1915 : Beauséjour, Tahure, Mesnil ;
1916 : Cote 304, Mort-Homme, Avocourt. Cote 287, Côte du Poivre, Vacherauville (15 déc.) ;
1917 : Côte de Talou, Cote 344, Samogneux (20 août), Lorraine, Montdidier, Fresnoy-en-Roye, Nesle (8 août).
Démobilisé le 21 mars 1919
*
- Ordre 112e R.I., 26 déc. 1916 : « Fusilier-mitrailleur, a donné au cours du combat du 15 décembre 1916 un superbe exemple de courage et de sang-froid. A été blessé à son poste de combat. »


ALIBERT (Berthe), Sr M.-Agnès, des Sœurs de St-Joseph de l'Apparition.
Née à Labadié, le 29 avr. 1879
inf. Hôp. n° 5 bis à Marseille.
*
- Insigne spécial S. S. or, 1919.


ALIBERT (Ernestine), Sr Anne-Marie, des Sœurs de St-Joseph de l'Apparition.
Née à Labadié, le 10 oct. 1891
inf. hôp. n° 103. à Chambéry (1914-1918).
*
- Palme U. F. F. or, 1919.


† ALLARD (Thérèse Louise), Sr St-Bruno, des Sœurs de N.-D. du St-Rosaire.
Née à Mégève, l3 sept. 1849
inf. Hop. 120 bis, à Pont-de-Beauvoisin (1914-1918).
† au couvent du St-Rosaire, à Pont-de-Beauvoisin, le 6 avril 1918, de maladie contractée au service des blessés.


ANGELLOZ NICOND (Jules César), Lazariste.
Né au Grand-Bornand, le 3 mai 1887 ;
missionnaire en Chine.
Mobilisé (S. A.) G. B. D./1 (1915) ; infirmier Gr. 95 A. C. (1916) ; interprète Gr. Travailleurs chinois à Aissel et à Vonges (1917).
Démobilisé en mars 1919.
*
- Félicitations Ministre Guerre, 17 juill. 1918 : « Pour le zèle dont il a fait preuve dans la direction des cours de français du groupement de Vonges. »


ANZEVUIS Sr M.-Madeleine, des Sœurs de St-joseph de Bourg.
Née à Évolène (Suisse), le 30 oct. 1846
Hôtel-Dieu de Bourg.
*
- Méd. Hon. Ass. Publ. bronze, 10 juill. (J. O., 21 août 1921).


ASPORD (Zénaïde), Sr S'-Seurin, des Sœurs de St-Joseph de Bordeaux.
Née aux Avanchers, le 24 avr. 1860
inf. hôp. aux. n° 35 à Bordeaux.
*
- Palme C. R. F. vermeil, 1918.
- Insigne spécial S. S. argent, l919,
- Méd. Commémorative 1914-1918, 1920


AVETTANT (Pierre), d'Annecy.
Né à Manigod, le 2 avr. 1881
vicaire à Perrignier.
Mobilisé (S. A.) Amb. 15/14 (6 août 1914) ; évacué pour fièvre typhoïde (7 févr. 1915) ; inf. Hôp. charité à Lyon (mai 1915); retour au front G. B. D./129 (16 août 1915).
A été mêlé aux actions suivantes :
1915 : Lingekopf (fin août), Champagne, Souain, Ferme des Vacques (fin sept.-oct.) ;
1916 : Bras, Fleury (23 juin)
1917 : Chemin des Dames (juin-juill.), Vailly, Ostel ;
1918 : Schopenbergue, Mont-Kemmel (mai), Courcelles, Tricot, Néry (11 juin).
Démobilisé le 26 févr. 1919.
*
- Méd. Hon. Ep. bronze, 1er avr. 1915. Le diplôme porte : «  Chargé spécialement du service des bains dans une salle de typhoïdiques, s'en est acquitté avec le plus grand zèle et le plus grand dévouement. A contracté cette maladie. »
- Ordre S. S. 14e C.- A., 30 janv. 1919 : « Caporal brancardier des plus dévoués. Au front depuis le début des hostilités, a toujours fait preuve, dans la relève des blessés, d'un zèle et d'un sang-froid tout à fait méritoires. »


>> à suivre avec la lettre B
Frédérique Gavillet
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Re: Relevé des noms du Livre d'or 1914-1922 : la preuve du s

Message par Marmot91 »

Belle trouvaille, très intéressante !
Bravo pour ça et l'indexation savoyarde commençante. (bravo)
Daniel CHARIGNON - Marmot91
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Re: Relevé des noms du Livre d'or 1914-1922 : la preuve du s

Message par gavillet_f »

Merci Daniel ; il y a aussi quelques photos dans cet ouvrage (mais que des hommes), je posterai les portraits des noms cités.
Un exemple de planche photos https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k ... /f185.item en image ci-dessous.

Si vous avez des ancêtres nés/ayant vécu dans des régions avec un état-civil difficile à retracer aujourd'hui (Serbie, Salonique, Damas, Amérique du Sud, etc.), ce livre peut apporter des informations sur cette période de leur vie, parfois des dates et lieux de décès ; beaucoup de dates et lieux de naissance de ces religieux(ses) à l'étranger sont notés inconnus, ils sont identifiés par la ville d'origine de leur congrégation en 1914.

Voici le lien vers la Liste des abréviations https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k ... 4/f93.item et la Liste des décorations https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k ... 4/f91.item
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Frédérique Gavillet
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Re: Relevé des noms du Livre d'or 1914-1922 : la preuve du s

Message par gavillet_f »

Début de la lettre B.

B


† BACHET (François-Célestin), des Écoles Chrétiennes.
Né à Contamine, le 15 janv. 1882 ;
professeur. — Mobilisé (S.A.) 30e R. I. (2 août 1914) : caporal (4 oct. 1914) ; sergent (2 mars 1915) ; 54e B. C. A. (3 mars 1915) ; adjudant (2 mars 1916) ; s.-lieut. 11e B. C. P. (9 août 1916).
A participé aux actions suivantes
1915 : Alsace
1916 : Verdun, Somme. — Tué, le 1er oct. 1916, à l'assaut du Mont St-Quentin. Inhumé à Feuillères.
*
- Ordre 54e B. C. A., n° 176, 14 juill. 1915 : « Pour avoir, par son courage et son énergie, maintenu le moral chez ses hommes dans une attaque en première ligne, et pris une mitrailleuse à l'ennemi. »
- Ordre 54e B. C. A., n° 397, 12 oct. 1916 : « Outre son service de liaison qu'il a assuré avec dévouement, a collaboré activement, par son sang-froid et son courage,
à maintenir et à entraîner au combat des éléments de sa compagnie dont les cadres étaient tombés dès le début du combat du 20 juillet. »
- Chev. Lég. Hon, posthume, 31 mars (J.0. 17 juin 1920) : « Très bon officier, très brave et plein d'entrain. A été mortellement frappé, le 1er octobre 1916, en se portant à la tête de ses chasseurs à l'attaque des positions ennemies fortement organisées. Croix de guerre avec palme. »
>> portrait ci-dessous extrait de p. 187 – page NP après page 180 - vue 185 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k ... /f185.item


† BAL (Joseph-Humbert), de Tarentaise.
Né à Gilly-sur-Isère, le 15 mars 1893 ; séminariste.
En service (S. A.) 30e R. I. (août 1914) ; blessé à St-Dié (1914) ; caporal instructeur ; sergent (1915) ; 416e R. I. (1916) ; sergent-fourrier (1916) ; blessé à Verdun (1916) ; sur sa demande versé dans l'aviation ; pilote Esc. 252.
A pris part aux actions suivantes :
1914 : Vosges, St-Dié ;
1916 : les Chambrettes. — Tué dans un combat aérien, le 28 sept. 1918, entre Tahure et Souain.
*
- Ordre 21° C. A., 25 oct. 1918 : « Jeune pilote qui, dès le début, se fit remarquer par son courage, accomplissant ivec entrain et habileté les missions qui lui étaient confiées. Le 28 septembre 1918, provoqua contre quatre avions ennemis un combat inégal, au cours duquel il succomba. »
- Méd. Mil. posthume, 3 déc. 1921 (J. 0., 20 juill. 1921). Même texte que ci-dessus.


BAL (Jules), de Belley.
Né à St-Alban, le 29 sept. 1872
curé de Songieu (1920).
Mobilisé (S. A.) 7e Sect. I. M. (août 1914) ; inf.-aumônier volontaire 46e B. C. A. (1er avr. 1916) ; caporal (15 avr. 1917) ; 11e Sect. I. M. (1er nov. 1918).
A été mêlé aux actions suivantes :
1916 : Somme, Le Forest, Rancourt ;
1917 : Beaumarais, Craonne, Malmaison ;
1918 : Champagne.
Démobilisé le 5 janv. 1919.
*
- Ordre 46e B. C. A., oct. 1916 : « Prêtre infirmier, classe 92, volontaire au bataillon, malgré son âge, modèle de bonté et de dévouement, courageux ; s'est particulièrement distingué pendant les attaques de septembre et octobre 1916, apportant réconfort et soins aux blessés et mourants, dans les postes de recueil des premières lignes. »
- Ordre C. A., sept. 1917 : « Prêtre, caporal infirmier, venu sur sa demande au bataillon, alors qu'il eût pu, par son âge, rester affecté à une formation de l'arrière ; a toujours donné l'exemple du plus beau dévouement, d'un mépris total des fatigues et du danger. Au moment où une attaque ennemie avait réussi à percer notre première ligne et à atteindre la tranchée de doublement, menaçant le poste de secours avancé où il se trouvait, a fait preuve de sang-froid et de caractère en déclarant simplement : « Nous resterons à notre poste. » A, par sa belle attitude, contribué à maintenir intacte la confiance de tous. Déjà cité à l'ordre du bataillon.»
- Méd. Mil., 16 juin 1920 (J. 0., 17 déc. 1921).


BALLY (Joseph-Félix), des Augustins de l'Assomption
Né à Thusy, le 30 déc. 1886
prêtre à Jérusalem (1914). — Mobilisé (S. A.) 30e R. I. (24 août 1914) ; Hôp. compl. Lycée Berthollet à Annecy (août 1914) ; au front 140e R. 1. (2 nov. 1914) ; agent de liaison ; brancardier (sept. 1915) ; inf.-aumônier (8 mai 1916) ; blessé (jambe dr.) à Mesnil-sous-les-Côtes (12 juill. 1916) ; au front (12 juin 1917) ; inf.-aum. 99e R. I. (13 sept. 1917) ; intoxiqué à Herpy (21 oct. 1918).
Démobilisé en mars 1919.
A participé aux actions suivantes :
1914 : Attaques de Lihons, Cote 101 (déc.) ;
1915 : Hébuterne, Ferme de Toutvent (juin), Perthes-les-Hurlus (sept.) ;
1916 : Verdun (mars), Bois de la Caillette, Tavannes (mai), Fort de Vaux (mai) ;
1917 : Moulin de Laffaux, Pinon (23-25 oct.) ;
1918 : Kemmel (25 avr.), Montagne de Reims, Cerisey, Bligny (mai-juin), Ste-Marie-à-Py (oct.), poursuite au-delà des Monts, Herpy.
*
- Ordre Brigade, avr. 1916 : « Au cours du combat du 18 mars 1916, a pansé les blessés avec le plus clairvoyant sang-froid dans un poste de refuge presque cerné par l'ennemi. Nombreux témoignages de dévouement, pendant vingt mois de campagne avec le régiment. »
- Ordre 38e D. I. n° 30, 18 mai 1918 : « Deux postes de secours ayant été successivement écrasés par les obus ennemis, les 25 et 26 avril 1918, ne s'est pas départi de son sang-froid et a continué à panser les blessés sous un violent bombardement. »
>> portrait ci-dessous, extrait de p 187, après page 80 du livre https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k ... /f185.item


BARD (Gabriel), de Paris.
Né à Bonnevilie, le 30 juill. 1883
clerc tonsuré.
Mobilisé (S. A.) 30e R. I. (3 août 1914) ; asp. 140e R. I. (23 avr. 1915) ; 75e R. I. (23 juin 1915) : s.-lieut. ; 6e Génie (10 juin 1916); licut. ; 3e Génie (23 sept. 1918) ; blessé à Lihons (31 juill. 1910). Démobilisé le 17 mars 1919.
A participé aux actions suivantes :
1915 : Somme, Lihons (31 juill.);
1916: Vosges (janv.), Somme (juin-juill.), Verdun, Fleury-devant-Douaumont (juill.janv.) ; 1917 : Somme, avance sur St-Quentin (févr.-juin), Forêt de Coucy-le-Château (juin-sept.), Chemin des Dames, Braye, Ferme Froidmont (sept.-avr. 1918) ;
1918 : Somme (avr.-juill.), Vosges (juill.-oct.), Canal de la Sambre (oct.-nov.).
*
- Ordre 27e D. I., n° 58, 20 déc. 1915 : « Officier aussi brave qu'énergique. A été grièvement blessé en portant secours à des hommes de sa section enterrés par l'explosion d'une mine allemande. »
- Ordre Génie 2e A., n° 14, 10 janv. 1917 : « Officier énergique et plein d'entrain, donne depuis cinq mois à sa compagnie un bel exemple de dévouement. Par son sang-froid devant le danger, a su maintenir le moral de sa troupe dans des journées difficiles et a obtenu d'elle, en tous temps, de très bons rendements. »


† BASSAT (Jean-Marie), des Écoles Chrétiennes.
Né à Cognin, le 23 sept. 1894
prof. — Mobilisé (S. A.) combattant (12 sept. 1914) ; au front 30e R. I. (1916). ; Tué, le 25 juill. 1916.
*
- ordre 30e R. I., 28 juill. 1916 : « S'est offert spontanément pour porter secours à son capitaine blessé et fut tué dans l'exercice de son acte de bravoure. »
- Méd. Mil. posthume, 5 juill. (J. O., 8 août 1920) : « Caporal valeureux. A toujours donné entière satisfaction tant par sa belle attitude au feu que par sa manière habituelle de servir. Tombé pour le salut de la patrie, le 25 juill. 1916, devant Verdun. Croix de guerre avec palme. »


BASTARD-BOGHAIN (Fernand-François), d'Annecy.
Né au Petit-Bornand, le i5 mars 1887
vic. à Thorens.
Mobilisé (S. A) 53e B. C. A. (2 août 1914) ; au front capl-branc. (15 août 1914) ; serg. (18 oct. 1914 ; vol. chars d'assaut (28 avr. 1918) ; stage de 2 mois au Camp de Cercottes ; 503e R. A. d'assaut, 322e Cie (mai 1918) : blessé à Crouy (3 sept. 1918).
A pris part aux actions suivantes :
1914 : St-Dié (26 août-14 sept.), Vermandovillers (26 sept.), Frise, Lihons (oct.-1er nov.), Yser, Ypres, St-Eloi ;
1915 : Hartmannswillerkopf (20 janv.-6 avr.), Metzeral (juin-juill.) ;
1916 : Linge, Barenkopf (mai-juin), Col de Wetzstein (6 juin), Maurepas, Ferme de l'Hôpital, Rancourt, Sailly-Saillisel (28 août-8 nov.) ;
1917 : Berry-au-Bac (avr.-mai), Plateau de Craonne (juill.-oct.) ;
1918 : Italie, Monte Tomba (févr.), Dammard, Oulchy-le-Château, Neuilly-St-Front (18 juill.), Soissons, Crouy (3 sept.).
Démobilisé le 16 mai 1919.
*
- Méd. Mil., 30 déc. 1914 (J. 0., 21 Janv. 1915) : « A ramassé sur les lignes de feu, au péril de sa vie, avec le plus grand sang-froid et la plus grande activité, les officiers et les soldats blessés. Est resté au poste de secours, que l'ennemi criblait d'obus, se prodiguant pour encourager les hommes et les blessés. »
- Ordre Brigade, 10 juin 1916 : « A toujours fait preuve des plus belles qualités de courage et de dévouement, notamment à l'Hilsenfirt et à Müttle. Vient encore de se signaler au col de Wetzstein le 6 juin 1916, où, malgré les obus, une nuit obscure et des difficultés de toutes sortes, il a quitté spontanément son abri pour aller relever des artilleurs grièvement blessés qu'il entendait crier. A réussi à les préserver d'une nouvelle rafale tombée quelques secondes après devant le poste de secours. »
- Ordre 46e D. I., déc. 1916 : « A fait preuve pendant toute la campagne des plus belles qualités de dévouement et de sang-froid. A toujours relevé tous les blessés du bataillon. »

>> à suivre, suite de la lettre B
.
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Frédérique Gavillet
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Re: Relevé des noms du Livre d'or 1914-1922 : la preuve du s

Message par gavillet_f »

BATON (François), de Chambêry.
Né à La Bridoire, le 15 sept. 1876
vic. à N.-D. de Chambéry. — Mobilisé (S. A.) inf. (1914) ; XVe Sect. I. M., H. O. E./2 à Salonique. — Démobilisé en mars 1919.
A été mêlé aux actions suivantes : — Campagne d'Orient, retraite du Vardar, Salonique.
*
- Méd. de Serbie : « Pour avoir pris part à la retraite du Vardar. »
- Méd. Hon. Ep. bronze, 25 mai (J. O., 1er sept. ,1917).
- Ordre S. S., 1917 : « infirmier modèle, d'un dévouement à toute épreuve. Pendant un bombardement intense, sans tenir compte des conseils qui lui étaient donnés, est resté auprès de ses blessés pour les soigner et les réconforter. »


BATTU (François), des Frères de la Ste-Famille.
Né à Cruseilles, le 19 févr. 1875
prof. — Mobilisé (S. A.) 107e R. I. T. (3 août 1914) ; 114e B. C. A. (26 févr. 1915) : serg.-major ; adj.-mitr. (10 sept. 1915) ; 11e B. C. A. dépôt de convalescents (15 févr. 1916) ; détaché contr. des stocks (6 avr. 1918) ; 26e R. I. — Démobilisé le 11 févr. 1919.
A pris part aux actions suivantes :
1915 : Alsace, Barenkopf (22 juill.), Champagne (29 sept.-25 oct.), Tête de Faulx (déc.-15 févr. 1916).
*
- Ordre 114e B. C. A., 28 juill. 1915 : « Le 22 juill. 1915, à l'attaque du Barenkopf, son lieutenant étant grièvement blessé, a pris le commandement du peloton de mitrailleuses et l'a dirigé avec la plus grande énergie jusqu'à la fin de l'action. »


† BAUD (Jean), P. Cie de Jésus.
Né à Morzine, le 26 déc. 1884 ; scolast. — Revenu d'Angleterre ; récupéré (S. A.) sur sa demande 97e R. I. (nov. 1914) ; au front (févr. 1915) ; 149e R. I.
A pris part aux actions suivantes :
1915 : Artois, N.-D. de Lorette, Aix-Noulette. — Tué, le 29 mai 1915, pendant une attaque à Noulette ; identifié le 17 déc. 1915 et inhumé au cimetière d'Aix-Noulette.
*
- Ordre Armée, 22 juin (J. O., 15 août 1915) : « Au cours du combat de nuit du 29 mai 1915, isolé avec quelques camarades sous un feu violent de mitrailleuses, les a exhortés à continuer le feu. Frappé à mort d'une balle à la tête, a été retrouvé dans la position du tireur couché, l'arme encore épaulée. »
- Méd. Mil. posthume.


† BAUD (Jean-Adrien), des Capucins.
Né à Bellevaux, le 4 janv. 1875
prêtre Prov. Savoie, prof. de théologie et de philosophie au Brésil. — Revenu du Brésil (juill. 1914) ; mobilisé (S. X.) 107e R. I. T. (août 1914) ; chimiste Poudrière à St-Fons (8 avr. 1916); hospitalisé (30 janv. 1917).
† le 5 févr. 1917, à l'Hôp. compl. n° 18, à Lyon, de maladie contractée au service.


BAUD-NALY (Philomène), Sr Espérance, des Sœurs de la Charité de La Roche sur Foron.
Née à Fillinges, le 11 mars 1866
inf. à Reignier.
*
- Méd. Hon. Ass. Pub. bronze (J. O., 13 août 1932) : « Pour services exceptionnels rendus à l'Assistance publique. »


BÉCHET (Joseph), de Lyon.
Né à Alby-sur-Chéran, le 13 août 1875
prof. à N.-D. de La Roche. — Mobilisé (S. A.) 14e Sect. I. M. (2 août 1914) ; Hôp. Desgenette ; G. B. D./124 (14 juill. 1915) ; agent de liaison (3 sept. 1915) ; inf. H. O. E./16 (7 janv. 1917) ; inf.-aum. Q. G A./3 (1er mars 1918) ; H. O. E./37 (20 juill. 1918).
A été mêlé aux actions suivantes :
1915 : Champagne (25 sept.) ;
1916 : Verdun, Fort de Vaux (juin).
Démobilisé le 1er févr. 1919.
*
- Ordre S. S., 124e D. I., 9 juin 1916 : « Serviteur dévoué, bon soldat. Agent de liaison ayant toujours accompli son devoir en toutes circonstances. Pendant les actions de Verdun, a exécuté des marches de jour et de nuit avec calme et sang-froid, sous le bombardement très actif de l'artillerie ennemie. »
>> photo ci-dessous


† BELLEVILLE (Claudius-Anselme),des Ecoles Chrétiennes.
Né à Poisy, le 31 déc. 1894
prof. — Mobilisé (S. A.) 30e R. I. (juin 1915) ; service colombophile du régiment (15 sept 1916). Tué d'un éclat d'obus à la tête, le 1er oct. 1916, devant Verdun.


† BELLET (Jean-Baptiste), de St-jean-de-Maurienne.
Né à St-Michel-de-Maurienne, le 13 oct. 1876
archiprêtre de Lanslebourg. — Mobilisé (S. A.) 14e Sect. I. M. (7 août 1914) ; branc. vol. 117e R. I. (oct. 1914).
A été mêlé aux actions suivantes :
1914 : Somme, Le-Quesnoy-en-Santerre (29-80 oct.) ;
1915 : Champagne. Tué le 6 oct. 1915, à St-Hilaire-le-Grand, au moment où il pansait et assistait un blessé.
*
- Ordre 2e Armée, 11 janv. (J. O., 7 févr. 1915) : « Depuis son arrivée au régiment (20 oct. 1914), s'est fait constamment remarquer par un dévouement absolu. S'est signalé tout particulièrement, les 29 et 30 oct. à l'attaque du Quesnoy-en-Santerre, en transportant constamment des blessés sous le feu de l'ennemi ; a montré un dévouement incomparable les 18, 19, 20, 21, 22 de décembre, en relevant nuit et jour des blessés sous le feu constant de l'ennemi et par des chemins presque impraticables. N'a jamais demandé à prendre du repos, malgré sa fatigue intense. »
- Méd. Mil., 5 mars (J. O., 97 mars 1915) : « Déjà cité à l'ordre du jour de l'armée pour sa bravoure. Est allé, le 23 févr., sous le feu de l'ennemi, retirer de blessés des fils de fer allemands. A réussi à les ramener dans nos lignes et à les panser. »


† BELLIN (Sophie), Sr Euphrasie, des Sœurs de la Charité de la Roche-sur-Foron.
Née à Argentières, le 24 mars 1885
inf. bén, Hôp. temp. n° 14 des Marches.
† victime de son dévouement, le 19 avr. 1921.
*
- Insigne spécial S. S. argent, 1er févr. 1918.
- Méd. commémorative 1914-1918, 1919 : « Pour son dévouement dans ses fonctions d'infirmière à l'hôp. aux. n° 14. entre le 2 août 1914 et le 11 nov. 1918. »


>> à suivre, suite 2 de la lettre B
.
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Frédérique Gavillet
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suite lettre B

BERLIOZ (Blandine), des Sœurs Hospitalières de Lyon.
Née à Novalaise, le 19 janv. 1864.
Inf. Hop. de la Croix-Rousse à Lyon.
*
- Méd. Hon. Ass. Publ. bronze, 29 mars (J. O., 1er avr. 1922) : « Pour services exceptionnels rendus à l'Assistance publique. »


BERLIOZ (Claudia), Sr M.-Joseph, des Sœurs de St-Joseph de Chamhèry,
Née à Chindrieux, le 5 mai 1878
prof. à Stockholm.
Services rendus à la cause française.
*
- Off. Académie, 23 janv. (J. O., 24 janv. 1922).


† BERLIOZ (Joseph), des Missionnaires du Sacré-Coeur d Issoudun.
Né à Vimines, le 22 mars 1893
novice. — Mobilisé (S. A.) 97e R. 1. (20 août 1914) ; au front 158e R. I. (7 oct. 1914) ; évacué pour maladie (30 oct. 1915) ; dépôt 158e R. I. (mai 1916).
† le 28 nov. 1916, des suites d'une maladie contractée sur le front.
> photo ci-dessous


BERTHET (Séraphie), Sr St-Victor, des Sœurs de St-Joseph de Chambèry.
Née à Entremont, le 1er mai 1867
inf. Hôp. Fr. Pétrograd.
*
- Méd. Rec. Fr. argent (J. O., 11 juill. 1919) : « A fait preuve du plus grand dévouement au cours des événements qui se sont déroulés en Russie depuis 1914, particulièrement à Pétrograd en 1917-1918, ne se bornant pas à assurer le service qui lui était conflé mais parcourant les rues de la ville malgré la grande insécurité qui y régnait, pour veiller ou ensevelir ceux des Français atteints ou décédés du typhus ou du choléra qui décimaient Pétrograd. »
>> photo de groupe ci-dessous


BERTHIER (Célestine), Sr Constance, des Sœurs de St-Joseph de Chambéry.
Née à Bettonet, le 22 mai 1849
inf. Hôp. Fr. de Pétrograd.
*
- Méd. Rec. Fr. argent (J. O., 11 juill. 1919) : « A fait preuve du plus grand dévouement au cours des événements qui se sont déroulés en Russie, prodiguant ses soins aux malades de la colonie française pendant l'épidémie de typhus et de choléra qui a décimé Pétrograd. »
>> photo de groupe ci-dessous


† BERTHIER (Eugène), des Missions Étrangères.
Né à St-Genix-sur-Guier, le 2 oct. 1887
missionnaire en Mandchourie septentrionale.
Mobilisé (S. A.) inf. 6e R. I. C. (janv. 1915) ; G. B. D. 3e D. I. G. ; blessé (janv. 1916) ; interprète chinois dans une usine de Vichy.
Démobilisé en avril 1919 - Décédé en Cochinchine en nov. 1921.
*
- Ordre S. S. 3e D. I. Col. : « Blessé grièvement en allant, sous un violent tir de barrage, relever des blessés. »


BERTHIER (Joséphine-Franceline), Sr Stanislas, des Sœurs de St-Joseph de Chambèry.
Née à Domessin, le 17 mars 1879
inf. Amb. de campagne française au front russe (août 1914) ; prisonnière (12 févr. 1915) ; libérée trois mois après et affectée à l'Hôp. français de Pétrograd.
*
- Croix Hon. Croix-Rouge russe.
- Croix de Guerre française (ordre Régiment) : « Partie à la mobilisation avec l'ambulance française de campagne, a été faite prisonnière, le 12 févr. 1915, avec cette formation ; rendue à la liberté trois mois après, est revenue à l'hôpital français de Pétrograd, où, comme elle l'avait fait au milieu des dangers courus journellement au front, elle continua à donner en territoire étranger un nouvel exemple du dévouement et de l'abnégation des femmes de France. »
- Méd. Recon. Fr. argent (J.O., 11 juill. 1919) : « A falt preuve du plus grand dévouement au cours des événements qui se sont déroulés en Russie depuis 1914, particulièrement à Pétrograd en 1917-1918, ne se bornant pas à assurer le service qui lui était confié, mais parcourant les rues de la ville, malgré l'insécurité qui y régnait, pour veiller ou ensevelir ceux des Français atteints ou décédés du typhus ou du choléra qui décimaient Pétrograd. »
>> photo de groupe ci-dessous


BERTHOLLIER (Augustin), de Chambèry.
Né à Novalaise, le 5 févr. 1894
sémin. — Mobilisé (S. A.) 34e R. I. G. (nov. 1915) ; stage à St-Cyr ; aspirant (1917) ; Armée d'Orient.
A pris part aux actions suivantes : — 1917 : Salonique (? mai). Tué le 16 mai 1917, par un éclat d'obus, au cours d'un assaut.
*
- Ordre Brigade. 1917 : « Arrivé l'avant-veille d'une attaque, a pris le commandement d'une section, qu'il a conduite au combat avec la plus grande bravoure. A été tué pendant l'action. »
- Méd. Mil. posthume, 20 oct. 1919 (J. O., 19 févr. 1920). même texte que ci-dessus.


BERTHOLLIER (Marie-Joseph), des Capucins.
Né à La Ravoire, le 16 févr. 1881
prêtre Prov. Savoie ; missionnaire aux Iles Seychelles (Océan Indien).
Mobilisé (S. A.) 14e Sect. I. M. (28 mars igi5) ; G. B. D./155 (8 avr. 1915) ; G. B. D./I23 (20 juin 1915) ; G. B. D./35 (23 janv. 1919).
A été mêlé aux actions suivantes :
1915 : Champagne (8 avr.-déc.) ;
1916 : Champagne (janv.-22 mai), Verdun (22 mai-déc.) ;
1917 : Verdun (janv.-10 oct.), Lorraine (10 oct.-déc.) ;
1918 : Lorraine (janv.-9 juin), Compiègne, Belgique (9 juin-11 nov.).
Démobilisé le 22 févr. 1919.
*
- Ordre S. S. XVe C. A., 28 juin 1918 : « Brancardier modèle, venu, à l'appel de la patrie, d'une des plus lointaines colonies. Remarqué dans le secteur de Verdun, où il accomplit, de longs mois, des missions particulièrement dangereuses et pénibles : s'est signalé à nouveau au cours des attaques allemandes sur le nord de Compiègne, par son activité et son mépris du danger. »

••
Trouvé ici http://chamois.canalblog.com/archives/2 ... 96717.html un article qui présente une photo de groupe des sœurs infirmières de Saint-Joseph de Chambéry à Petrograd
Les sœurs-infirmières et médecins de l'hôpital français de Petrograd.
Au centre le docteur Cresson. A sa droite Sœur Marie-Sidonie Pégaz.
À gauche une des religieuses qui avait été faite prisonnière par les Allemands, Sœur Louise-Nathalie Simon.
>> à suivre, suite de la lettre B
.
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Frédérique Gavillet
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suite lettre B

BERTIN (Jean-Frédéric), des Petits Frères de Marie.
Né à Ste-Reine, le 16 juin 1891
prof. école franco-chinoise à Pékin. — Mobilisé (S. A.) 16e R. I. à Tien-Tsin (sept. 1914) ; rentré en France, affecté au ?1e R. I. C. (juin 1916) ; 356 R. I. G. ; sur le front français (2 août 1916} ; A. O. (sept. 1916) ; évacué pour maladie (8 déc. 1916) ; 44e R. I. C. (A. O. 10 mai 1917) ; rapatrié (28 déc. 1918) ; dépôt ?? R. I. C. (11 févr. 1919). — Démobilisé au 97e R. I. ?? 1919.
A pris part aux actions suivantes :
1916 : Campagne d’Orient, Attaque de Granesnika (5-6 oct.), attaque de ?enali (14 oct.), Monastir (nov.-déc.);
1918 : Offensive générale de Monastir au Danube, Uskub, Nisch, La Morava (sept.-nov.).
*
- Ordre 44e R. I. C., n° 847, 28 nov. 1918 : « Mobilisé depuis le début. Au front depuis, le 2 août 1916, a montré en toutes circonstances un zèle et un dévouement constants dans l'accomplissement de son devoir. »


BERUARD (Amélie), Sr M.-Modeste, des Sœurs de St-Joseph de Chambèry
Née a Verrens-Arvey, le 19 oct. 1860
direct. Hôp. aux. franco-belge n° 118 de Courbevoie (1914-1918)
*
- Méd. Hon. Ep. argent, 27 oct. (J. O., 9 nov. 1917). Le diplôme porte « A fait preuve d'un inlassable dévouement auprès des blessés et des malades. »
- Méd. Reine Elisabeth de Belgique, 25 juill. 1918
- Méd. C. R. F. or, 22 mars 1919.
- Palme C. R. F., or, 16 oct. 1919.


BÉTEMPS (Marie-Louise-Françoise), Sr M.-Cécilia, des Soeurs de St-Joseph de Chambèry.
Née à St-Baldoph, le 12 déc. 1885
inf. Hôp.français de Pétrograd.
*
- Méd. Rec. Fr. argent (J. O., 11 juiïl. 1919) : « À fait preuve du plus grand dévouement au cours des événements qui se sont déroulés en Russie, prodiguant ses soins aux malades de la colonie française pendant l'épidémie de typhus et de choléra qui a décimé Pétrograd ; a contracté une grave maladie au oours de ses fonctions. »


BINCAZ (Gabrielle-Louise), Sr Agnès, des Filles de la Charité.
Née à Chambéry, en janv. 1868
inf. Amb. à Ham ; prisonnière (194) ; rapatriée (1916); Hôp. Caousou à Toulouse.
*
- Méd. Rec. Fr. bronze (J. O., 3 oct. 1420) : « Envoyée le 25 août 1914 à Ham, pour un hôpital, a été faite prisonnière par les Allemands et a été employée neuf mois aux soins des blessés et neuf mois dans un hôpital de contagieux pour les civils français. Rapatriée en 1910, a été envoyée à l'hôpital Caousou, de Toulouse (n° 52), comme supérieure d'une équipe de huit infirmières, jusqu'en janv. 1919. A constamment donné le plus bel exemple de travail et de dévouement. »
- Chev. Lég. Hon., 7 mai (J. O., 12 mai 1921) : « Infirmière bénévole. Partie le 25 août 1914 pour l'ambulance de Ham (Somme), a été faite prisonnière par les Allemands. Est restée en captivité jusqu'en févr. 1916, prodiguant ses soins dévoués aux blessés français et anglais, prisonniers. Dès son rapatriement, a demandé à continuer de servir dans les formations militaires, donnant à tous le plus bel exemple, de dévouement modeste et obscur, et d'abnégation poussée jusqu'au sacrifice.»


† BIRRAUX (Paul), d'Annecy.
Né à Bernex, le 1er janv. 1884
vic. à Chamonix.
— Mobilisé (S. A.) G. B. D.h4 (3 août 1914); 230e R. I. (mars 1917) ; sergent.
Tué, le 28 mai 1918, à Vregny, d'une balle à la tête.
*
- Ordre S. S. 74e D. I. Texte manque.
- Ordre 74e D. I. n° 230, 28 juin 1918 : « Sergent très dévoué, d'une très grande énergie. A montré un courage et un sang-froid à toute épreuve aux combats des 28 et 29 mai 1918, en défendant avec un réel mépris du danger une position violemment bombardée et attaquée par des forces supérieures. Est tombé mortellement blessé devant Soissons, alors qu'il accomplissait brillamment son devoir. Déjà cité. »
- Méd. Mil. posthume, 11 mai (J.. O., 8 oct. 1920). Même texte que ci-dessus.


BLANC (Anna), Sr Antoinette, des Sœurs de St-Charles de Lyon.
Née à Bonneval, le 10 juill. 1862
inf. à Roanne.
*
- Méd. S. S. B. M., 1919.


BLANC (Célèstin), d'Annecy.
Né à Larringes, le 29 janv. 1876
vic. à Viry.
Mobilisé (S. A.) inf. Hôp. mil. Grenoble (7 août 1914) ; Hôp. Desgenettes à Lyon (27 oct. 1914) au front G. B. D./124 (12 juill. 1915). — Démobilisé ?? févr. 1919.
A été mêlé aux actions suivantes :
1915 : Champagne (?) ;
1916 : Verdun, Fort de Vaux (1er-6 juin), Fort de Tavannes ;
1917 : Somme.
*
- ordre 3e C.-A., n° 146, 16 juin 1916 : « D'un courage et en entrain admirables. Toujours prêt à se dévouer ; volontaire pour les missions dangereuses. Enfermé dasn le fort de Vaux depuis le 1er juin 1916, a réussi à en ??tir dans la nuit du 5 au 6 juin avec son camarade Francès, emmenant avec eux un blessé. Comme, en cours de route, Francès avait été grièvement blessé par l'éclatement d'un obus, Blanc a réussi à le conduire jusqu'au fort de Tavannes, le portant sur son dos pendant la plus grande partie du trajet. »


† BLANC (Jean-Claude), des Frères de la Ste-Famille.
Né à Marigny-St-Marcel, le 8 oct. 1890
prof. — Mobilisé (S. A.) 29 R. A. C. (2 août 1914).
>> portrait ci-dessous


BLANC (Jean Marie), de Chambêry
Né à Chambéry,le 25 nov. 1898
séminariste.
Mobilisé (S. A.) 97e R. I. (15 avr. 1917) ; 64e R. I. (27 juill. 1918) ; 97e R. I. (1er déc. 1919). — Démobilisé le 28 mai 1920.
A pris part aux actions suivantes
1918 : Champagne, Somme-Py (28 sept.-6 oct.), Ardennes, poursuite (5-11 nov.).
*
- Ordre 64e R. I., n° 390, 11 sept. 1919 : « Agent de liaison très courageux et très dévoue a fait preuve de réelles qualités d'endurance et d'initiative au cours des derniers combats. »


BLANC (Joseph-Marie), de Lyon.
Né à Marigny-St-Marcel, le 15 déc. 1892
séminariste.
— Mobilisé (S. A.) 99e R. I. (2 août 1914) évacué (11 sept. 1914); retour au front (sept. 1914 ; un frère (religieux) tué. — Démobi1isé le 25 août 1919.
A été mêlé aux actions suivantes :
1914 : Vosges, Alsace (août), St-Dié, Ferme des Tiges ;
1915 : Somme (févr.-août), Champagne, Trou Bricot (25 sept.), Alsace (déc.) ;
1916 : Verdun, Thiaumont (avr.-mai)
1917 : St-Quentin (mars), Chemin des Dames (mai-juin), La Malmaison (oct.) ;
1918: Mont Kemmel (25 avr.), Montagne de Reims (6 juin), Ardennes (oct.).
*
- Ordre 99e R. I. 20 mai 1916 : « Brillante conduite au feu et dévouement absolu aux blessés. »
- Ordre 55e Brigade, 27 août 1916 : « Soldat infirmier sur le front depuis le début, d'un dévouement et d’un courage inlassables, se dépensant sans compter. Est allé en plein jour, en rampant et sous le bombardement, panser un blessé grave dans un petit poste avancé. »
- Ordre 28e D. I., 2 juin 1917 : « Soldat infirmier, d'un courage et d'un dévouement remarquables. Le 20 mai 1917, malgré un bombardement ininterrompu, n'a cessé ? se prodiguer, assurant l'évacuation de nombreux blessés. »
- Ordre 2e C. Cav., 15 juin 1918 : « Infirmier de grande vaeur, prodiguant ses soins dans les plus difficiles moments avec un sang-froid qui lui vaut l'admiration de tous. S'est dépensé sans compter et a soigné de nombreux blessés sous un très violent bombardement. Trois citations. »
- Ordre Armée, 5 juill. 1918 (J. O., 26 août 1918) : Brancardier d'élite. Pendant les opérations récentes, n’a pas cessé, sous les plus violents bombardements et au milieu de la fusillade, de prodiguer ses soins à tous les blessés, passant rapidement de l'un à l'autre sans distinction de corps et d'unités. A travaillé jour et nuit pour arriver à relever tous les morts et blessés. A fait l’admiration des plus courageux combattants. »
- Ordre 99e R. I., 31 juill. 1918 : « Brancardier d'un courage et d'un dévouement absolus. Au cours d'un coup de main, est allé chercher le corps d’un officier tué sur une position ennemie et l’a ramené dans nos lignes, malgré un violent tir de torpilles. »
- Méd. Mil., 16 oct. 1918 (J. O., 17 févr. 1919) : « Infirmier réputé pour son sang-froid et son courage. S'est distingué pendant les pénibles journées des 1er et 2 oct. 1918, prodiguant ses soins à de nombreux blessés sous des tirs particulièrement violents d'obus de gros calibres et des feux intenses de mitrailleuses, faisant l'admiration de tous par son absolu mépris du danger. Six citations. »

>> à suivre, suite lettre B
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Frédérique Gavillet
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suite lettre B

BOCH (Auguste), de Tarentaise.
Né à Val-d'Isère, le 2 juill. 1883
prof. Inst St-Paul. — Mobilisé (S. A.) Amb. 13/14 (2 août 1914) ; G. B. D./27 (13 déc.1916) ; une blessure (3 nov. 1917). — Démobilisé le 3 mars 1919.
A été mêlé aux actions suivantes :
1914 : Vosges, Somme ; 1915 : Somme, Champagne ; Verdun, Eparges, Berry-au-Bac ;
1917 : St-Quentin, Chemin des Dames, La Malmaison, Pinon ;
1918 : Alsace, Flandres, Champagne, Lorraine, Occupation.
*
- Ordre 27e D. I. n° 202, 10 nov. 1917 : « A relevé des blessés sous un feu violent, dans la journée du 25 oct. 1917. »


BOCH (Clémentine), Sr M.-Madeleine, des Sœurs de la Charité de La Roche-sur-Foron.
Née à Lanslebourg, le 5 juill. 1848
inf. Hôp. civil d'Annecy.
Décédée le 26 sept. 1916.
*
- Méd. Hon. Ass. Publ. argent, 23 juin 1011.


BOCH (Théodule), de Tarentaise.
Né à Tignes, le 2 sept. 1875
sup. Inst. St-Paul. - Récupéré (S. A.) XIVe Sect. I. M. (17 mars 1915) ; G. B. D. (2 mai 1916) ; 8e Sect. I. M., Amb. 207 ? nov. 1916). — Démobilisé le 24 janv. 1919.
A été mêlé aux actions suivantes :
1916 : Cote 304, Mort-Homme (3-7 mai) ; 1917 : Champagne (avr.) ; 1918 : Oise, Somme.
*
- Ordre 169e D. J., 16 déc. 1918 : « Excellent Infirmier qui, puis le début de la campagne, a toujours fait avec un grand zèle son devoir. Dans plusieurs circonstances difficiles, particulièrement lors du bombardement du 30 mai, fait preuve de belles qualités de sang-froid et d'esprit de sacrifice. »


BOCHATON (François), des Franciscains.
Né à Larringes, le 9 févr. 1888
prêtre Prov. Aquiine.
— Récupéré (S. A.) 133e R. I. (26 févr. 1915); au front, combattant (26 juin 1915) ; branc. (1er mai 1916) ; branc. 152e R. I. (4 juin 1918). — Démobilisé le 11 juill. 1919.
A été mêlé aux actions suivantes :
1915 : Vosges, Fontenelle (9 juill.) ; — 1916 : Somme, Hem, Monacu (juill.-août) ; — 1917 : Champagne, Brimont, Loivre ( avr.), Souain ; — 1918 : Lorraine, Forêt de Parroy
(?ars), Aisne, Belleau, Offensive de l'armée Degoutte (?ill.), Flandres (sept.-II nov.).
*
- ordre 133e R. I., n° 43, 17 août 1917 : « A pris part, d’abord comme combattant, puis comme brancardier, aux attaques de La Fontenelle, la Somme et la Champagne. Brancardier courageux et dévoué. »


† BOCHU (Ernest-Marie), de St-Jean-de-Maurienne.
Né à St-Martin-d'Arc, en 1898
clerc tonsuré. — Mobilisé (S. A.) 3e zouaves (4 sept. 1917) ; 54e R. A. C. (nov. 1917) ; 41e R. A. C. (mars 1918) ; 22e R. A. C. — Démobilisé en juill. 1918.
Décédé, le 25 nov. 1918, des suites de maladie contractée en service.


† BOCQUERAZ (Louis-Antoine), de Chambèry.
Né en 1880 ;
direct. œuvres diocésaines ; direct.-fondateur de la Croix de Savoie. — Mobilisé (S. A.)
G. B. D./77 (août 1914); serg. ; sur sa demande, branc.-aum. 97e H. I. (2 mars 1915) ; deux fois évacué.
A été mêlé aux actions suivantes :
1915 : Artois, Mareuil, Berthonval, cote 140, cote 119, Cabaret-Rouge, Mont St-Eloi, Souchez, Chemin des Pylones, Plateau de Vimy, Flaucourt (mars-juin, sept.-oct.) ;
1916 : Verdun, Bois Fumin, Ravin de la Mort, Etang de Vaux (mars), Somme (sept.) ;
1917 : Aisne, Nouvion-Vingré, Chemin des Dames, Alsace, Ballersdorf ;
1918 : Ardre, la Marne, Bligny, Bois des Houleux, Reims, Montagne de Reims.
† le 24 sept. 1918, dans une ambul. de Châlons-sur-Marne.
*
- Ordre Armée, 9 juin (J. O., 24 juill. 1915) : « A, pendant cinq jours et quatre nuits, recherché sans arrêt et avec une indomptable énergie les blessés sur la ligne de feu. »
- Méd. Mil., 1er nov. (J. O., 25 nov. 1915) : « Sergent, chef du groupe des brancardiers du Corps. N'a cessé depuis des mois de prodiguer son dévouement à tous au mépris du danger et avec la plus grande modestie, sachant, par sa parole chaude et vibrante, entretenir le courage et soutenir l'énergie des combattants. »
- Ordre 77e D. I., 15 avr. 1916 : « Admirable de courage et de dévouement; a, durant les journées de combat intense du 16 au 31 mars 1916, vécu dans les premières lignes, pansant les blessés, dirigeant les recherches des brancardiers, donnant à tous le réconfort de sa parole et l'exemple de sa bravoure. »
- Ordre 77e Division, 21 déc. 1916 : « Sous-officier d'une bravoure légendaire au régiment, où Il est connu par son inlassable dévouement. Plusieurs fois cité, décoré de la médaille militaire, en nov. 1915. Au cours des combats de sept. et oct. 1916, n'a pas quitté les premières lignes, où il a prodigué des soins aux blessés avec un mépris absolu du danger, profitant de la nuit pour aller les relever en avant de nos tranchées. A réussi ainsi à en arracher plusieurs à une mort certaine. »
- Ordre C. A., 17 août 1918 : « Bien que d'une santé précaire, a tenu à exalter encore une fois le courage des combattants et à donner un réconfort moral à nos blessés. A parcouru avec un zèle inlassable les premières lignes, au moment des attaques, donnant à tous l'exemple du sang-froid et du courage, sachant infuser à chacun une parcelle de son enthousiasme et de son énergie, et exerçant sur le terrain même, avec un sublime désintéressement, son ministère auprès de nos blessés graves. »
- Ordre Armée, 20 nov. 1918 (J. O., 21 févr. 1919) : « Prêtre savoyard, servant au début de la guerre dans un G. B. D., venu, sur sa demande et malgré une santé précaire, dans le régiment de son pays, a rempli, du 2 mars 1915 au 20 sept. 1918, les fonctions de sergent-brancardier et d'aumônier au 97e R. I. Ame d'apôtre, a exercé, par sa parole ardente, une influence considérable sur le régiment, ne cessant, par sa foi patriotique et religieuse, d'exalter en lui les plus nobles sentiments. D'une bravoure et d'une abnégation admirables, est parti volontairement dans toutes les attaques avec les vagues d'assaut, a passé les journées et les nuits de combats en première ligne, relevant les blessés en avant même du front, réconfortant les courages, se donnant tout entier à sa mission. Terrassé par une existence sans ménagements, ne s'est laissé évacuer qu'à la dernière limite et est mort d'épuisement quelques jours après. Laisse au 97e R. I. un souvenir impérissable. »
- Chev. Lég. Hon. posthume, 9 nov. (J. O., 28 nov. 1922): « Figure de héros restée légendaire au régiment savoyard. Toujours sur la brèche, a participé à toutes les attaques de son unité. A, par son allant, son courage et son dévouement, poussé jusqu'au sacrifice, exercé, une influence capitale sur tous les hommes du régiment. Grièvement intoxiqué, est resté sur le front jusqu'à l'épuisement complet de ses forces. Mort pour la France, le 24 sept. 1918, des suites de ses glorieuses blessures. Laisse au 97e régiment d'infanterie un souvenir impérissable.
A été cité. »
>> 2 photos ci-dessous


BOCQUET (Marie), Sr M.-Candide, des Sœurs de St-Joseph de Chambèry.
Née à Vaulx, le 22 oct. 1871
sup. Hôp. municipal d'Aix-les-Bains.
*
- Méd. Roi de Serbie, 10 mai 1917.
- Palme C. R. F. or, 28 oct. 1919.

>> à suivre
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Frédérique Gavillet
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BARRAL
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Re: Relevé des noms du Livre d'or 1914-1922 : la preuve du s

Message par BARRAL »

Quel travail! Bravo et merci
Bises
Mireille
Mireille BARRAL
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