Début de la lettre B.
B
† BACHET (François-Célestin), des Écoles Chrétiennes.
Né à Contamine, le 15 janv. 1882 ;
professeur. — Mobilisé (S.A.) 30e R. I. (2 août 1914) : caporal (4 oct. 1914) ; sergent (2 mars 1915) ; 54e B. C. A. (3 mars 1915) ; adjudant (2 mars 1916) ; s.-lieut. 11e B. C. P. (9 août 1916).
A participé aux actions suivantes
1915 : Alsace
1916 : Verdun, Somme. — Tué, le 1er oct. 1916, à l'assaut du Mont St-Quentin. Inhumé à Feuillères.
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- Ordre 54e B. C. A., n° 176, 14 juill. 1915 : « Pour avoir, par son courage et son énergie, maintenu le moral chez ses hommes dans une attaque en première ligne, et pris une mitrailleuse à l'ennemi. »
- Ordre 54e B. C. A., n° 397, 12 oct. 1916 : « Outre son service de liaison qu'il a assuré avec dévouement, a collaboré activement, par son sang-froid et son courage,
à maintenir et à entraîner au combat des éléments de sa compagnie dont les cadres étaient tombés dès le début du combat du 20 juillet. »
- Chev. Lég. Hon, posthume, 31 mars (J.0. 17 juin 1920) : « Très bon officier, très brave et plein d'entrain. A été mortellement frappé, le 1er octobre 1916, en se portant à la tête de ses chasseurs à l'attaque des positions ennemies fortement organisées. Croix de guerre avec palme. »
>> portrait ci-dessous extrait de p. 187 – page NP après page 180 - vue 185
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k ... /f185.item
† BAL (Joseph-Humbert), de Tarentaise.
Né à Gilly-sur-Isère, le 15 mars 1893 ; séminariste.
En service (S. A.) 30e R. I. (août 1914) ; blessé à St-Dié (1914) ; caporal instructeur ; sergent (1915) ; 416e R. I. (1916) ; sergent-fourrier (1916) ; blessé à Verdun (1916) ; sur sa demande versé dans l'aviation ; pilote Esc. 252.
A pris part aux actions suivantes :
1914 : Vosges, St-Dié ;
1916 : les Chambrettes. — Tué dans un combat aérien, le 28 sept. 1918, entre Tahure et Souain.
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- Ordre 21° C. A., 25 oct. 1918 : « Jeune pilote qui, dès le début, se fit remarquer par son courage, accomplissant ivec entrain et habileté les missions qui lui étaient confiées. Le 28 septembre 1918, provoqua contre quatre avions ennemis un combat inégal, au cours duquel il succomba. »
- Méd. Mil. posthume, 3 déc. 1921 (J. 0., 20 juill. 1921). Même texte que ci-dessus.
BAL (Jules), de Belley.
Né à St-Alban, le 29 sept. 1872
curé de Songieu (1920).
Mobilisé (S. A.) 7e Sect. I. M. (août 1914) ; inf.-aumônier volontaire 46e B. C. A. (1er avr. 1916) ; caporal (15 avr. 1917) ; 11e Sect. I. M. (1er nov. 1918).
A été mêlé aux actions suivantes :
1916 : Somme, Le Forest, Rancourt ;
1917 : Beaumarais, Craonne, Malmaison ;
1918 : Champagne.
Démobilisé le 5 janv. 1919.
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- Ordre 46e B. C. A., oct. 1916 : « Prêtre infirmier, classe 92, volontaire au bataillon, malgré son âge, modèle de bonté et de dévouement, courageux ; s'est particulièrement distingué pendant les attaques de septembre et octobre 1916, apportant réconfort et soins aux blessés et mourants, dans les postes de recueil des premières lignes. »
- Ordre C. A., sept. 1917 : « Prêtre, caporal infirmier, venu sur sa demande au bataillon, alors qu'il eût pu, par son âge, rester affecté à une formation de l'arrière ; a toujours donné l'exemple du plus beau dévouement, d'un mépris total des fatigues et du danger. Au moment où une attaque ennemie avait réussi à percer notre première ligne et à atteindre la tranchée de doublement, menaçant le poste de secours avancé où il se trouvait, a fait preuve de sang-froid et de caractère en déclarant simplement : « Nous resterons à notre poste. » A, par sa belle attitude, contribué à maintenir intacte la confiance de tous. Déjà cité à l'ordre du bataillon.»
- Méd. Mil., 16 juin 1920 (J. 0., 17 déc. 1921).
BALLY (Joseph-Félix), des Augustins de l'Assomption
Né à Thusy, le 30 déc. 1886
prêtre à Jérusalem (1914). — Mobilisé (S. A.) 30e R. I. (24 août 1914) ; Hôp. compl. Lycée Berthollet à Annecy (août 1914) ; au front 140e R. 1. (2 nov. 1914) ; agent de liaison ; brancardier (sept. 1915) ; inf.-aumônier (8 mai 1916) ; blessé (jambe dr.) à Mesnil-sous-les-Côtes (12 juill. 1916) ; au front (12 juin 1917) ; inf.-aum. 99e R. I. (13 sept. 1917) ; intoxiqué à Herpy (21 oct. 1918).
Démobilisé en mars 1919.
A participé aux actions suivantes :
1914 : Attaques de Lihons, Cote 101 (déc.) ;
1915 : Hébuterne, Ferme de Toutvent (juin), Perthes-les-Hurlus (sept.) ;
1916 : Verdun (mars), Bois de la Caillette, Tavannes (mai), Fort de Vaux (mai) ;
1917 : Moulin de Laffaux, Pinon (23-25 oct.) ;
1918 : Kemmel (25 avr.), Montagne de Reims, Cerisey, Bligny (mai-juin), Ste-Marie-à-Py (oct.), poursuite au-delà des Monts, Herpy.
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- Ordre Brigade, avr. 1916 : « Au cours du combat du 18 mars 1916, a pansé les blessés avec le plus clairvoyant sang-froid dans un poste de refuge presque cerné par l'ennemi. Nombreux témoignages de dévouement, pendant vingt mois de campagne avec le régiment. »
- Ordre 38e D. I. n° 30, 18 mai 1918 : « Deux postes de secours ayant été successivement écrasés par les obus ennemis, les 25 et 26 avril 1918, ne s'est pas départi de son sang-froid et a continué à panser les blessés sous un violent bombardement. »
>> portrait ci-dessous, extrait de p 187, après page 80 du livre
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k ... /f185.item
BARD (Gabriel), de Paris.
Né à Bonnevilie, le 30 juill. 1883
clerc tonsuré.
Mobilisé (S. A.) 30e R. I. (3 août 1914) ; asp. 140e R. I. (23 avr. 1915) ; 75e R. I. (23 juin 1915) : s.-lieut. ; 6e Génie (10 juin 1916); licut. ; 3e Génie (23 sept. 1918) ; blessé à Lihons (31 juill. 1910). Démobilisé le 17 mars 1919.
A participé aux actions suivantes :
1915 : Somme, Lihons (31 juill.);
1916: Vosges (janv.), Somme (juin-juill.), Verdun, Fleury-devant-Douaumont (juill.janv.) ; 1917 : Somme, avance sur St-Quentin (févr.-juin), Forêt de Coucy-le-Château (juin-sept.), Chemin des Dames, Braye, Ferme Froidmont (sept.-avr. 1918) ;
1918 : Somme (avr.-juill.), Vosges (juill.-oct.), Canal de la Sambre (oct.-nov.).
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- Ordre 27e D. I., n° 58, 20 déc. 1915 : « Officier aussi brave qu'énergique. A été grièvement blessé en portant secours à des hommes de sa section enterrés par l'explosion d'une mine allemande. »
- Ordre Génie 2e A., n° 14, 10 janv. 1917 : « Officier énergique et plein d'entrain, donne depuis cinq mois à sa compagnie un bel exemple de dévouement. Par son sang-froid devant le danger, a su maintenir le moral de sa troupe dans des journées difficiles et a obtenu d'elle, en tous temps, de très bons rendements. »
† BASSAT (Jean-Marie), des Écoles Chrétiennes.
Né à Cognin, le 23 sept. 1894
prof. — Mobilisé (S. A.) combattant (12 sept. 1914) ; au front 30e R. I. (1916). ; Tué, le 25 juill. 1916.
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- ordre 30e R. I., 28 juill. 1916 : « S'est offert spontanément pour porter secours à son capitaine blessé et fut tué dans l'exercice de son acte de bravoure. »
- Méd. Mil. posthume, 5 juill. (J. O., 8 août 1920) : « Caporal valeureux. A toujours donné entière satisfaction tant par sa belle attitude au feu que par sa manière habituelle de servir. Tombé pour le salut de la patrie, le 25 juill. 1916, devant Verdun. Croix de guerre avec palme. »
BASTARD-BOGHAIN (Fernand-François), d'Annecy.
Né au Petit-Bornand, le i5 mars 1887
vic. à Thorens.
Mobilisé (S. A) 53e B. C. A. (2 août 1914) ; au front capl-branc. (15 août 1914) ; serg. (18 oct. 1914 ; vol. chars d'assaut (28 avr. 1918) ; stage de 2 mois au Camp de Cercottes ; 503e R. A. d'assaut, 322e Cie (mai 1918) : blessé à Crouy (3 sept. 1918).
A pris part aux actions suivantes :
1914 : St-Dié (26 août-14 sept.), Vermandovillers (26 sept.), Frise, Lihons (oct.-1er nov.), Yser, Ypres, St-Eloi ;
1915 : Hartmannswillerkopf (20 janv.-6 avr.), Metzeral (juin-juill.) ;
1916 : Linge, Barenkopf (mai-juin), Col de Wetzstein (6 juin), Maurepas, Ferme de l'Hôpital, Rancourt, Sailly-Saillisel (28 août-8 nov.) ;
1917 : Berry-au-Bac (avr.-mai), Plateau de Craonne (juill.-oct.) ;
1918 : Italie, Monte Tomba (févr.), Dammard, Oulchy-le-Château, Neuilly-St-Front (18 juill.), Soissons, Crouy (3 sept.).
Démobilisé le 16 mai 1919.
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- Méd. Mil., 30 déc. 1914 (J. 0., 21 Janv. 1915) : « A ramassé sur les lignes de feu, au péril de sa vie, avec le plus grand sang-froid et la plus grande activité, les officiers et les soldats blessés. Est resté au poste de secours, que l'ennemi criblait d'obus, se prodiguant pour encourager les hommes et les blessés. »
- Ordre Brigade, 10 juin 1916 : « A toujours fait preuve des plus belles qualités de courage et de dévouement, notamment à l'Hilsenfirt et à Müttle. Vient encore de se signaler au col de Wetzstein le 6 juin 1916, où, malgré les obus, une nuit obscure et des difficultés de toutes sortes, il a quitté spontanément son abri pour aller relever des artilleurs grièvement blessés qu'il entendait crier. A réussi à les préserver d'une nouvelle rafale tombée quelques secondes après devant le poste de secours. »
- Ordre 46e D. I., déc. 1916 : « A fait preuve pendant toute la campagne des plus belles qualités de dévouement et de sang-froid. A toujours relevé tous les blessés du bataillon. »
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à suivre, suite de la lettre B
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