Relevé des noms du Livre d'or 1914-1922 : la preuve du sang

[ASSOUS]

Bonjour Frédérique,

c'est super. As-tu fait les relevés sur Excell ou Nimègue afin qu'on puisse mettre ce super travail sur le site?

Amitiés

[gavillet_f]

Bonjour Luc et merci,
Effectivement pour la saisie, il va falloir que je m'en occupe ; mais on en reparlera avant pour réfléchir à comment et où classer les données de ces périodes historiques un peu "oubliées" aujourd'hui, comme la guerre de 1870 : est-ce que l'on créé une rubrique par guerre, par dates, combattants, ecclesiastiques ou non, etc.

Et puis aussi : quelles sources sont considérées comme fiables, quel travail a déjà été fait ailleurs et que l'on peut exploiter sous l'angle spécifique marmottes, avec apport à la généalogie & histoire Savoie et Canton de Genève.
C'est une réflexion un peu plus large que l'on peut envisager, qui fait sortir des seuls registres, mais qui impliquera certainement de devoir re-vérifier certaines données lues ici et là.

[gavillet_f]

suite lettre B

BOGEY {Marie), Sr Albert, des Sœurs de St-Joseph de Chambèry.
Née à Grésy-sur-Aix, le 11 juill. 1862
inf. Hôp. Aix-les-Bains
*
- Palme C. R. F. argent* 28 oct. 1919.


BOIS (Frédéric), des Missions Etrangères.
Né à Dullin, le 20 sept. 1887
missionnaire à Nagasaki (1914) ; missionn. apost. à Kumamoto. —
Mobilisé (S. A.) 22e B. C. A. (5 août 1914) ; au front (11 nov. 1914); inf. régim. ; blessé à Maurepas (24 août 1916) ; évacué pour intoxication au Mont Kemmel (18 juin 1918). — Démobilisé le 10 mars 1919.
A été mêlé aux actions suivantes :
1915 : Cote 607 (févr.), Metzeral, Barrenkopf, Lingekopf, Reichackerkopf, Hilsenfirst ;
1916 : Violu, Somme, Maurepas (24 août), St-Pierre-Vaast, Hartmannswillerkopf ;
1917 : Chemin des Dames, Brimont, Cote 108, Craonne, Hurtebise, Italie ;
1918: Mont Kemmel (18 juin), Champagne (juill.), Montdidier (août), St-Quentin, Occupation du Rhin.
*
- Ordre 22e B. C. P., 4 juill. 1915 : « Dévouement au-dessus audessus de tout éloge. Le 29 juin, s'inspirant de son mépris du danger, a relevé plusieurs blessés sous le feu. Toujours dévoué et méprisant le danger, est allé maintes fois relever des blessés sous le feu de l'ennemi. »
- Ordre Division, 14 déc. 1916 : « Infirmier, modèle du bon camarade. A, pendant plusieurs nuits entières, pansé les blessés en avant de nos lignes et assuré leur évacuation. »
- Ordre 22e B. C. P., 13 oct. 1918 : « Infirmier d'un courage et d'un sang-froid à toute épreuve, donnant à tous l'exemple du devoir ; s'est particulièrement distingué du 4 au 8 oct. »
> portrait ci-dessous


† BOISIER (Louis), P. Cie de Jésus.
Né à Brizon, le 24 août 1884.
Mobilisé (S. A.) XIVe Sect. I. M. (3 août 1914) ; au front G. B. D./14 (20 août 1914) ; 48e R. I. (janv. 1917) ; blessé (cuisse) au Mont Cornillet (5 mai 1917) ; retour au front {27 juill. 1917) ; caporal (mars 1918).
A pris part aux actions suivantes :
1914 : Lorraine ;
1915 : Champagne ;
1916 : Verdun, Eparges ;
1917 : Champagne, Mont Cornillet (5 mai) ;
1918 : Oise, Moulin-sous-Touvent. — Tué par un obus, à l'attaque du Plateau d'Hautebraye, le 3 juill. 1918. Inhumé à Attichy.
*
- Ordre 48e R. I., févr. 1918 : « Excellent soldat, d'un calme et d'un sang-froid remarquables, toujours volonfaire pour les patrouilles, n'a pas hésité à faire feu sur un Allemand qui, surpris dans sa tranchée, refusait de se rendre. »
- Méd. Mil., 18 oct. (J. O., 27 déc. 1919) : « Caporal excellent et brave. A été mortellement atteint en se portant à l'attaque du Plateau d'Hautebraye, le 3 juill. 1918, à la tête de son escouade. A été pour ses camarades un bel exemple de courage et de sacrifice. Une citation antérieure. Croix de guerre avec étoile d'argent. »


BOLLARDET (Louis-Eugène), de Chambéry.
Né à Ste-Reine, le 17 nov. 1893
séminariste. En service (S. A.) capl 97e R. I. (2 août 1914) ; serg, (21 nov. 1916); 410e R. I. (2 mai 1917) ; s.-lieul. (28 oct. 1918); 6e R. I. (3 avr. 1919); quatre fois blessé : à Flachslanden (19 août 1914), à La Targette (12 janv. 1915), à Loeuilly (27 mai 1918), au Signal de Recouvrance (1er nov. 1918). — Démobilisé le 6 nov. 1919.
A pris part aux actions suivantes :
1914 : Mulhouse, Flachslanden (19 août), Artois, La Targette (déc.-janv.) ;
1917 : Cavaliers de Courcy (juin), Hurtebise (août-sept), Chavignon, Pinon, Loeuilly ;
1918 : Ferme Antioche, Loeuilly (mai), Somme-Py, Ste-Marie-à-Py, St-Clément-à-Arnes (26 sept.-9 oct.), St-Ferjeux, Signal de Recouvrance (27 oct.-1er nov.).
*
- Ordre 97e R. I., n° 456, 7 mars 1917 : « Sous-officier brave et énergique. Blessé une première fois, le 19 août 1914, est revenu au front à peine guéri. A, en toutes circonstances, fait preuve de sang-froid et de mépris du danger. S'est particulièrement fait remarquer au combat du 12 janv. 1915, au cours duquel il a été grièvement blessé. »
- Ordre 1. D./151, n° 42, 15 sept. 1917 : « Sous-officier de renseignements du bataillon, remplit ses fonctions avec beaucoup de conscience. Pendant l'attaque du 31 août 1917 et les jours suivants, a constamment dirigé le service de ses observateurs avec compétence et parcouru, sous de violents bombardements, les premières lignes, d'où il a rapporté de précieux renseignements. »
- Ordre Division, n° 488, 17 oct. 1918 : " Sous-officier de renseignements de valeur, aussi brave que modeste. Au cours de notre progression, pendant les combats du 20 au 29 sept. inclus, a été un auxiliaire précieux pour son chef de bataillon, qu'il a tenu constamment au courant de toutes les phases de l'action, choisissant judicieusement ses postes d'observation et s'y tenant lui-même, en dépit des bombardements les plus violents. Déjà deux fois cité. »
- Chev. Lég. Hon., 24 mars (J. O., 30 mars 1923) : « Huit ans de services, cinq campagnes. Titres exceptionnels ; beaux services de guerre. Plusieurs blessures et citations. »


BOLLON (François), de Chambéry.
Né à Chambéry, le 14 mai 1878
prof. Grand Séminaire. — Mobilisé (S. A.) G. B. D.,/64 (2 août 1914) ; Amb. 213 (10 janv. 1916); sur sa demande, inf.-aum. 140e R. I. (28 juill. 1916) ; XVIe Sect. I. M. (28 avr. 1918). — Démobilisé le 5 mars 1919.
A été mêlé aux actions suivantes :
1914 : Grand-Couronné, Woëvre ; — 1916 : Verdun. — 1917 : St-Quentin, Hurtebise, La Malmaison.
*
- Ordre I. D./27, n° 23, 29 août 1917 : « Au front depuis le début de la campagne. A donné en toutes circonstances l'exemple du plus grand dévouement et du plus bel esprit de sacrifice. Le 29 juin 1917, a dirigé, sous un violent tir de torpilles, le sauvetage d'hommes d'une unité voisine ensevelis sous des abris effondrés, faisant preuve d'un courage au-dessus de tout éloge.»


BOLLON (Jean), de Chambèry.
Né à La Motte-Servolex, le 9 juin 1888
diacre (1914) ; prof. Externat St-François de Sales à Chambéry.
— Mobilisé (S. A.) combattant (1914) ; lieut. R. A. C. ; blessé. — Démobilisé le 20 août 1919.
A pris part aux actions suivantes :
Verdun, Chemin des Dames, Champagne.
- Ordre Division, 1918 : « Officier très brave et très dévoué. Commandant depuis un an une S. M. A. A., a effectué de nombreuses reconnaissances et dirigé des convois de ravitaillement dans des circonstances périlleuses sur des terrains battus par l'artillerie, notamment le 2 avril 1918 (région de Carlepont) et les 10 et 11 juin (Matz), où les camions qu'il commandait ont été atteints par les obus. »


BONNEFOUX (Victoire), Sr St Colomban, des Sœurs de St-Joseph de Cluny.
Née à Villard, le 20 sept. 1846
inf. à l'asile St-Yon (S.-Inf.).
*
- Méd. Hon. Ass. Publ. argent (J. O., 13 août 1922): « Pour services exceptionnels rendus à l'Assistance publique. »


† BONNEFOY (Louis), de Tarentaise.
Né à St-Jean-de-Belleville, le 16 mars 1898
séminariste
— Mobilisé (S. A.) 75e R. I. (1er mai 1917) ; agent de liaison 140e R. I.
† à l'Hôp. d'Héricourt, des suites de maladie contractée en service.

> à suivre
.

[ASSOUS]

Bonjour Luc et merci,
Effectivement pour la saisie, il va falloir que je m'en occupe ; mais on en reparlera avant pour réfléchir à comment et où classer les données de ces périodes historiques un peu "oubliées" aujourd'hui, comme la guerre de 1870 : est-ce que l'on créé une rubrique par guerre, par dates, combattants, ecclesiastiques ou non, etc.

Et puis aussi : quelles sources sont considérées comme fiables, quel travail a déjà été fait ailleurs et que l'on peut exploiter sous l'angle spécifique marmottes, avec apport à la généalogie & histoire Savoie et Canton de Genève.
C'est une réflexion un peu plus large que l'on peut envisager, qui fait sortir des seuls registres, mais qui impliquera certainement de devoir re-vérifier certaines données lues ici et là.

Bonjour Frédérique,
peu importe la fiabilité exact des sources, le tout étant de la citer pour le saisisseur sur sa saisie, ensuite ce sera aux chercheurs de faire le tri sur la fiabilité. Il est très important justement d'avoir de nombreuses sources différentes.
Amitiés

[gavillet_f]

suite lettre B

BORCARD (Benjamin), des Petits Frères de Marie.
Né à St-Gengolphe, le 27 oct. 1880
prof. — Mobilisé (S. A.) combattant 416e R. I. (1914) ; s.-lieut.
*
- Croix de guerre, 1915 : « Sous-offlcier d'une bravoure exceptionnelle ; le 22 juin 1915, à la suite de l'explosion d'une mine, s'est spontanément porté avec sa section à l'aide de la compagnie voisine, et a permis à celle-ci de prendre l'entonnoir produit par l'explosion. Grièvement blessé à la main droite, le 30 août 1915, en parcourant
le front de sa section pour encourager ses hommes, sous un violent bombardement. »


BORNAND (Emile-Auguste), des Augustins de l'Assomption.
Né à St-Jean-de-Belleville,le 1er déc. 1889
scolast. (19l4) ; prêtre (1922).
Mobilisé (S. A.) 30e R. I. (11 août 1914) ; au front, 230e R. I. (2 oct. 1914) ; capl-fourrier (26 juin 1915) ; serg.-fourrier (28 août 1915) ; 138° R. I. (19 mai 1919).
— Démobilisé le 9 juill. 1919.
A participé aux actions suivantes :
1914 : Forêt de Parroy, Moncel-sur-Seille (21-29 déc.) ;
1915 : Panoy (26 mars), Lintrey -(21-28 juin), Reillon (8-15 oct.) ;
1916: La Seille (févr.-août), Vaux-Chapitre (sept.), Fort de Vaux et de Douaumont (24 oct.), Sl-Mihiel (nov.-déc.) ;
1917: Verdun, Chambrettes (févr.-mars), Maisons-de-Champagne (avr.-mai), Berry-au-Bac (juill.-17 avr. 1918) ;
1918 : Crouy, Villers-Cotterêts (27 mai-4 juin), Braine (juill.), Lassigny, Plessier-de-Roye (10-22 août), Main de Massiges, Aisne, Forêt d'Argonne, poursuite de Vouziers à Boult-aux-Bois (1er-3 nov.).
*
- Ordre 230e R. I., n° 127, 9 juill. 1915 : « A montré un entrain magnifique pendant l'assaut d'une tranchée allemande. »
- Ordre 148e Brigade, n° 15, 11 juill. 1915 : « Dans l'attaque de nuit du 28 juin, s'est porté à plusieurs reprises vers des fractions différentes de la compagnie pour les orienter, avec un calme et un mépris du danger absolus. »
- Ordre 74e D. I., n° 178, 25 déc. 1916 ; « Sous-officier agent de liaison auprès du commandant du bataillon. D'une bravoure atteignant la témérité, d'un dévouement sans bornes, a rendu les plus grands et les plus précieux services »
- Méd. Mil., 5 janv. (J. O., 25 févr. 1917) « A toujours été, pour ses camarades et pour ses hommes, un superbe exemple d'énergie, de courage et d'audace. Au cours des attaques des 24, 25 et 26 octobre 1916, a traversé à plusieurs reprises des tirs de barrage exceptionnellement denses, pour renseigner son chef de bataillon et porter ses ordres. Attaqué par un groupe d'ennemis alors qu'il assurait une liaison particulièrement dangereuse avec quelques hommes d'escorte, a pris aussitôt avec le plus grand sang-froid des mesures qui amenèrent la capture rapide de neuf Allemands et d'un sous-officier. Déjà plusieurs fois cité à l'ordre. »
>> photo ci-dessous


BOSSUS (Joseph), des Frères de la Ste-Famille.
Né à Cervens, le 8 mars 1881
prof. — Mobilisé (S. A.) 6e R. I. C. (3 août 1914) ; serg.-observateur ; intoxiqué (3-6 nov. 1918). — Démobilisé le 11 mars 1919.
A pris part aux actions suivantes :
1914 : Belgique. Ypres ;
1915 : Argonne, Plateau de Balante, Fer à Cheval, Four de Paris, Bois de la Gruerie (janv.-15 août), Champagne, Souain, Ste-Marie-à-Py ;
1916 : Somme, Péronne, Barleux., Belloy-en-Santerre ;
1917 : Aisne, Chemin des Dames, Cerny (16-18 avr.), Verdun, Bois-le-Chaume (nov.) ;
1918 : Eparges (juill.), Somme, Moreuil, Verdun, Sivry-sur-Meuse, Hauts-de-Meuse.
*
- Ordre 6e R. I. C., n° 661, 30 avr. 1917 : « Dans les combats du 16 au 18 avr. 1917, a montré la plus grande activité et un courage remarquable dans l'organisation et la défense des positions conquises. »
- Ordre Brigade, n° 64/B, 29 déc. 1918 : « A fait preuve, dans son service de sergent-observateur, d'un dévouement et d'une activité inlassables. Intoxiqué au cours des opérations du 3 au 6 nov. 1918, a continué à assurer son service, renseignant constamment le commandant de bataillon et se maintenant à un poste très exposé sans se soucier du danger. »


BOUCHET (Léontine), Sr Angéline, des Sœurs de la Charité de La Roche-sur-Foron.
Née à Cruseilles, le 10 oct. 1876
inf. Hôp. civil Thonon-les-Bains.
- Méd. Hon. bronze, 30 juill. 1912. Le diplôme porte : « Pour son dévouement à toute épreuve auprès de nos soldats blessés dans ses fonctions d'infirmière et pour les services rendus aux rapatriés pendant la guerre 1914-1920.


† BOUCHET (Lucien), de Belley.
Né à St-Eusèbe, le 26 avr. 1876
s.-dir. Orphelinat agricole de Seillon.
Mobilisé (S. A.) XIVe Sect. I. M. (2 août 1914) ; inf. Ecole de santé à Lyon (1914-1915) ; inf. Amiens (1916-1917); Salonique (oct. 1917) ; capl.
† à l'Hôp. serbe de Salonique, de maladie contractée en service, le 9 nov. 1918.
*
- Méd. Hon. Ep. bronze, 31 août 1919 (J. O., 18 mai 1920).


† BOUCLIER (Joséphine), Sr Dominique, des Sœurs de la Charité de La Roche-sur Foron.
Née à Cham-Laurent, le 30 sept. 1885
inf. Hôp civil d'Annecy.
Morte victime de son dévouement auprès des soldats malades dans cet hôpital.
*
- Méd. Hon. Ass. Pub. argent, 30 nov. 1908 : « Pour son dévouement exceptionnel. »


† BOUVIER (François), des Ecoles Chrétiennes.
Né à St-Jean-de-Maurienne, le 10 déc. 1882
prof. collège de Kadi-Keuï (Turquie).
Mobilisé (S. X.) Sect. I. M. (août 1914) ; inf. dans divers Hôp. ; versé (S. A.) H. O. E. au front (juill. 1915).
Tué par une bombe d'avion, le 16 oct. 1916, près de Cérisy-Gailly.
*
- Méd. Mil. posthume, 18 sept. (J. O., 5 oct. 1919) : « Très bon infirmier, ayant toujours fait vaillamment son devoir. Mort pour la France, le 16 oct. 1916. Croix de guerre avec étoile de bronze. »


BOUVIER (Marguerite), Sp M.-Marcelle, des Sœurs de St-Joseph de Chambéry,
Né à St-Baldoph, le 27 mars 1877
Hôp. Fr. de Pétrograd (1914-1918).
*
- Méd. Rec. Fr. argent (J. O., 11 juill. 1919) : « A fait preuve du plus grand dévouement envers les malades et les blessés de la colonie française de Pétrograd, sans se soucier des dangers ni de la contagion, au cours de l'épidémie de typhus et de choléra qui décimait Pétrograd. »


BOUVIER (Marie), Sr M.-Emilie, des Sœurs de St-Joseph d'Annecy.
Née à Rumilly, le 28 oct. 1879
inf. Hôp. n° 10 à Aix-les-Bains.
*
- Palme S. S. B. M. or, 16 oct. 1917.


BOUVIER (Pierre), d'Annecy.
Né à Duingt, le 5 juin 1875
vic. à St-Jean-d’Aulph.
— Mobilisé (S. A.) XIVe Sect. I. M. (août 1914) ; G. B. D./124 (15 juill. 1915) ; R. P. S., Creil (31 déc. 1916). — Démobilisé en janv. 1919.
A été mêlé aux actions suivantes : — 1915 : Champagne (25 sept.) ; — 1916 : Verdun, Fort de Vaux, Damloup, Bois Fumin (mai-juin).
*
- Ordre 124e D. I., n° 65, 19 juin 1916 : « Brancardier de la classe 1895. A fait son devoir avec le plus grand courage, malgré son âge. Réconforte ses camarades au moment du danger et les encourage par son exemple et ses paroles. »


BOZON (François-Louis), de Tarentaise.
Né à Pussy, le 19 oct. 1882
vic. à St-Martin-de-Belleville — Mobilisé (S. A.) H. O. E. 2/14 (2 août 1914) ; G. B. D./66 (18 janv. 1917) ; capl (1er sept. 1917). — Démobilisé le 6 mars 1919.
A été mêlé aux actions suivantes :
1917 : Craonne, Chemin des Dames, Epine de Chevrigny, Pargny-Filain (avr.) ;
1918 : Alsace, Hartmannswillerkopf (janv.-mars), Oise, Somme, Bois Sénécat, Aisne, Vauxaillon, Coucy-Ie-Château, Canal de la Sambre (oct.).
*
- Ordre 66e D. I., n° 530, 10 mai 1917 : « A fait preuve d'un entrain merveilleux et du plus grand courage en faisant les évacuations des postes avancés, sous des tirs d'artillerie intenses, pendant la bataille de l'Aisne, du 18 avr. au 5 mai. S'est offert volontairement à assurer, dans des conditions particulièrement périlleuses, la relève et l'inhumation des morts, en avant des parallèles de première ligne pendant les nuits du 24 au 30 avr. 1917. »


BRAND (Célestin-Alexis), d'Annecy.
Né à Sillingy, le 2.3 août 1871
curé de Champanges. — Mobilisé (S. A.) Hôp. Modane (4 août 1914); Hôtel-Dieu Montélimar (11 nov. 1914) ; aum tit. Dardanelles (24 juin 1915) ; aum. tit. G. B. D./4 Div. Algérie (19 avr. 1916). — Démobilisé en 1919
A été mêlé aux actions suivantes :
1915 : Dardanelles, Atchi-Baba (7-8 août) ;
1916 : Verdun, Cote 3O? (10-23 mai), Lorraine (juin-août), Somme, Curlu, Rancourt (8-21 sept.), Belgique, Nieuport, Furnes, Lonbaertzyde (oct.) ;
1917 : Belgique, Beuvraignes, Roy? Moronvilliers, Cornillet, Casque, Mont-Haut, Mont-Blon (17-30 avr.) ;
1918 : Reims, Berry-au-Bac, Cavalier de Courcy (mars), Somme, Montdidier, Montagne de Reims, Poursuite.
*
- Ordre S. S., 45e D. I., 23 avr. 1918 : « Au front depuis le début de la guerre. A participé à l'expédition des Dardanelles, aux affaires de Verdun, de la Somme, de Moronvilliers. A fait l'admiration de tous par son sang-froid et son calme dans les heures difficiles. »
- Ordre 1er C. A. C., 16 juin 1918 : « Au prix d'un effort continu de jour et de nuit, a été assurer aux blessés le secours de la religion jusque sur les points où le feu de l'ennemi était le plus meurtrier. »

>> à suivre
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