"C’est la tête que faisait le major quand Ferdinand passa le conseil de révision, à Thône (Savoie). La toise ne put enregistrer ses 2 m. 27, mais la bascule accusa 167 kilos.
— On m’a réformé, bien entendu, pas pour faiblesse de constitution ! Mais qu’est-ce que j’aurais pu faire à la caserne ?"
Pauvre Ferdinand, il naît 168 ans trop tard !
L'armée fit en effet la renommée de la force physique hors du commun du Savoyard Jean-Pierre FAVRAT de BELLEVAUX, né le 24 août 1734, qui fut aide de camp de Frédéric de Prusse :
« il était doué d’une force physique extraordinaire tellement grande, qu’il soulevait un cheval avec son cavalier et portait une pièce de canon sur ses épaules comme un fantassin porte son fusil »
Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie. Volume 2 / par le Cte E.-Amédée de Foras
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k ... /f284.item page 366
Et comme souvent dans les commentaires du Comte, il y a une petite histoire savoyarde à lire dans la grande histoire :
« Il amena avec lui, en Prusse, un nommé JACQUIER, fils de sa nourrice, qui fit aussi une belle carrière en Prusse, et auquel il permit de porter son nom.
Ce JACQUIER […] épousa une demoiselle noble Walthe CRONEAD ? et mourut le 8 août 1841, laissant des enfants qui ont continué le nom en Prusse. »
Sur les traces de cette nourrice JACQUIER, de son fils devenu FAVRAT de BELLEVAUX et de ses petits-enfants prussiens ?