PARUTIONS SUR NOS VILLES ET VILLAGES

[Bernard-Thonon]

L'histoire d'Alby riche et ancienne, comme celle « de notre vieille province de Savoie », méritait un traitement de faveur, ou, plus précisément, des compétences particulières : elle a bénéficié de celle de Mgr Rebord, le grand inspirateur du livre et de celle de l'abbé Coutin, le maître d'œuvre, qui a écrit une monographie à la mesure du sujet. Construisant son travail dans une triple perspective - les origines et les châteaux, la paroisse et la commune - il a couvert tout le champ de recherches possible dans le domaine historique et archéologique. Après avoir évoqué brièvement les périodes gauloise (villa sur laquelle furent construits six châteaux et une maladière) et romaine (substructions découvertes à Masigny), il fait un tour d'horizon de l'Albanais, district carolingien, évoque les privilèges et franchises qui ont réglementé la vie de la cité (1297), puis donne la topographie des lieux (cours d'eau, limites, superficie), avant de décrire les deux châteaux forts d'Alby : le Donjon et Châteauvieux, ou fortifications de première ligne.
Les châteaux de deuxième ligne étaient Montconon (à 2 km au sud d'Alby), Montdésir, « qui gardait l'ancienne route » (de Rumilly à Alby), Montvuagnard qui appartenait à une maison très ancienne, Pierrecharve, situé sur la commune de Mûres, et Montpon (familles de Richard, de la Faverge, de Thiollaz). Les seigneurs et les châtelains ne sont pas oubliés, d'Amblardet de Tortollier à Vettier de Gantelet et l'auteur fait aussi revivre les paroisses de Saint-Maurice et de Saint-Donat qui furent réunies en 1683, une répartition très réglementée des offices étant prévue dans les moindres détails entre les deux. Mais la partie la plus dense et la plus développée du livre est constituée par l'histoire de la commune qui se confond avec celle de la paroisse jusqu'au XVIIIe siècle (1738 : mode d'élection du syndic et des conseillers fixé par Charles-Emmanuel III), une période fertile en événements de toute sorte : de « l'état des communautés de Saint-Maurice et de Saint-Donat » (1756) jusqu'aux lendemains de la Grande Guerre, une évocation qui précède des chapitres spécifiques consacrés aux routes, aux écoles, aux établissements de santé, aux services publics, ainsi qu'au recensement des fonctionnaires et des familles d'Alby ; le tout complété par des Notes additionnelles du plus grand intérêt.
© Micberth

[Bernard-Thonon]

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[Bernard-Thonon]

La période révolutionnaire, à Boëge et dans les localités environnantes, ne fut pas une mince affaire ; même si la création du canton de Viuz-en-Sallaz (1793) ne changea rien dans la vallée, alors que la division administrative à laquelle avait procédé Victor Amédée II, en 1723, en avait brisé l'unité. Cette fois, c'est tout autre chose qui est en jeu : la survie des pratiques religieuses, l'acceptation d'un nouvel ordre politique et de ses symboles édifié sur la destruction de l'Ancien Régime et surtout l'action, souvent contestée, du commissaire Mouchet, dont l'auteur utilise de nombreuses pièces administratives. Autres sources de documents, entre autres : les notes des abbés Jean-Marie Mouthon et Duffourd, originaires de la paroisse du Villard. Deux de ces trois personnages se trouvaient au cœur des événements : Mouchet comme représentant du nouveau pouvoir et l'abbé Mouthon comme missionnaire de la paroisse. Quant à l'abbé Dufourd, né en 1797, c'est beaucoup plus tard qu'il recueillit des renseignements auprès des survivants de l'époque révolutionnaire.
En 14 chapitres, l'auteur, qui a effectué une synthèse narrative de tous les éléments intéressants, nous retrace l'histoire de cette période exceptionnelle : l'état de la Savoie avant la Révolution et l'entrée des Français à Chambéry, l'exil du clergé devant l'impossibilité de faire passer la liberté du culte dans les faits et les complaisances de Mouchet envers ses administrés, les troubles de Boëge et les autodafés des terriers du seigneur, la vente des biens ecclésiastiques et la descente des cloches qui partent pour Bonneville... À quoi il faut ajouter le dénuement de nos soldats aux frontières et l'envoi de dons patriotiques (Mouchet, pour l'occasion, devient courtier en beurres et en fromages), deux pauvres gueux de soldats mangés de vermine chez la veuve Gavard et le culte sous la Terreur, ainsi que les visites domiciliaires, la reconstitution du mobilier paroissial et la reconstruction du presbytère.
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[Bernard-Thonon]

Collection les Savoisiennes - Pour la première fois, une histoire d'Annemasse, rédigée par celui qui la connaît le mieux : Guy Gavard. Depuis la période romaine jusqu'à la métropole d'aujourd'hui, à la frontière de la Suisse, en face de Genève

[Bernard-Thonon]

Simple domaine des comtes de Genève au Xe siècle, Douvaine devint le chef-lieu d'un baillage au cours du Moyen Age. Prospère, le bourg attira de nombreuses familles de la région et d'ailleurs, venues s'y établir entre le XVIIe et le XIXe siècle.
Le présent ouvrage nous invite a redécouvrir un passé étonnant à plus d'un titre. Le marquis Trédicini de Saint-Séverin restitue les origines de la ville, antique station placée sur une voie romaine. Il souligne l'importance du prieuré au Moyen Age, et évoque la réussite de Julien de la Rovère, qui fut prieur de Douvaine avant de devenir pape sous le nom de Jules II, en 1503. Il rappelle chaque événement marquant, fait revivre les lieux témoins de l'histoire. Ainsi, nous apprenons qu'un marché et une foire furent établis dans la ville en 1681, que l'église fut reconstruite en 1876, ou encore qu'une école de filles fut fondée en 1842. L'auteur ressuscite les personnages influents ou illustres, tels Louis, duc de Savoie et seigneur de Troches au XVe siècle, ou Bernard Guyot, maire de Douvaine pendant la Révolution.
Autant de faits, de personnages et de lieux à travers ce précieux ouvrage de référence qui passionnera tous les amateurs d'histoire locale. © Micberth

[Bernard-Thonon]

L’histoire de Beaumont a été écrite par le sénateur André Folliet. Elle figure aux tomes XIII et XIV (1899-1900) des Mémoires et documents publiés par l’Académie chablaisienne. Elle s’arrête donc à l’orée du XXe siècle.

Monsieur Félix Croset, qui fut maire de Beaumont de 1945 à 1971, a pensé qu’il serait d’un grand intérêt de retracer la vie de sa commune au cours de ces cent dernières années. Sur cette courte période, l’évolution constatée lui paraissait particulièrement importante et valant la peine d’être étudiée. Il s ‘est donc courageusement mis au travail, a consulté les sources les plus diverses, rassemblant documents et témoignages qui s’ajoutent aux constatations qu’il a pu faire lui-même au cours d’une existence bien remplie et en grande partie vouée au développement de sa commune. Il n’hésite pas, d’ailleurs, dans bien des cas, à remonter aux périodes plus anciennes pour expliquer moeurs et coutumes décrites. Et il nous donne aujourd’hui le fruit de ce long labeur en un volume qui complète avec bonheur les deux précédemment cités.

[Bernard-Thonon]

Le présent ouvrage nous permet de redécouvrir le passé de Bonneville et de sa région, le Faucigny. Lucien Guy évoque la résistance des Allobroges à l'invasion romaine, l'évangélisation de la contrée par les Burgondes, au Ve siècle, et explique comment Bonneville devint la capitale régionale après l'incendie qui ravagea Cluses en 1310.
Il rappelle les événements qui marquèrent cette région riche et convoitée par les seigneurs du Genevois jusqu'à l'annexion du Faucigny par la Savoie, au milieu du XIVe siècle. Il fait revivre les personnages illustres, tels François de Sales, évêque de Genève et du Faucigny, ou encore le roi de Piémont-Sardaigne, Charles Félix, qui séjourna dans la région en 1824.
Enfin, l'auteur explique les modalités du rattachement de la Savoie à la France sous le second Empire. Une partie importante de l'ouvrage est consacrée à la description des monuments et à l'organisation de Bonneville.
Riche d'informations, de précieux détails, cet ouvrage constitue un témoignage précieux pour tous les amateurs d'histoire locale. © Micberth

[Bernard-Thonon]

Rien de plus stimulant, pour un historien, que d'être le premier à étudier l'histoire d'une localité - ici Étrembières - foulant ainsi « une route encore inexplorée », ce qui lui permet d'abord de goûter à tous les charmes de la découverte, ensuite d'être en mesure de les faire partager à autrui. C'est dans cette seconde perspective que le chanoine Gavard a composé cet indispensable vade-mecum pour tous les amoureux de la Savoie et, plus particulièrement, ceux de cette superbe région toute proche de la Suisse : à savoir Étrembières, qui est au cœur de son étude, mais aussi les communes d'Annemasse, Gaillard, Veyrier, Monthoux, Ville-la-Grand, Monnetier, Thônex, Juvigny, la Muraz (...), car « toutes sont solidaires ».

Ouvrant son livre sur un panorama du terroir d'Étrembières (relief, dolmen détruit en 1836, géologie, cours d'eau, pont qui assurait les communications avec Genève, plusieurs fois détruit), il nous fait visiter tous ces lieux à travers le temps et l'espace.L'importance d'Étrembières, comme paroisse, est maintes fois attestée, même si Annemasse est née à l'histoire religieuse avant elle (VIe siècle), la première citation d'une église dans la localité datant de 1304. Les visites pastorales y furent nombreuses, la plus marquante ayant été celle de François de Sales, évêque de Genève (1606) ; quant à son église et son cimetière, ils furent, relativement, épargnés sous la Réforme et à la Révolution...

L'histoire de la commune (d'Étrembières) est, elle aussi relatée (apparition des syndics en 1580) et le château est longuement décrit, ainsi que ceux, disparus, de Gaillard, de Monthoux, de Monnetier (et le Château-Blanc) ; après la geste des faits de guerre (1535-1603), l'auteur évoque à nouveau la paroisse, mais, cette fois au XIXe siècle (« divers incidents tragiques ») et Étrembières au XXe siècle : population, industries, gare de Monnetier-Mornex, victimes recensées de la guerre 1914-1918.
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[Bernard-Thonon]

L'histoire de la ville de 1732 à 1790.

[Bernard-Thonon]

Collection les Savoisiennes - 1860 est la grande date dans l'histoire de la Savoie. Ouvrage de référence, extrêmement précis et documenté. Une écriture vive et savoureuse. Pour comprendre comment s'accomplit le destin inéluctable de la Savoie, depuis toujours tournée vers la France, " le pays où vont [ses] rivières ".