Le premier arbre généalogique de tous les humains remonte à plus de 2 000 générations
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Une autre espèce humaine marchait déjà comme nous il y a 1,5 million d'années
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Des scientifiques chinois présentent l'homme-dragon, la nouvelle espèce sœur de l'"Homo sapiens"
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Quelques extraits :
Le nouvel arbre généalogique fait également apparaître clairement le signal génétique indiquant que nos ancêtres ont eu des relations sexuelles et des enfants avec les Néandertaliens et les Denisoviens, deux groupes humains aujourd'hui disparus. Il existe des signes de quelque chose de bien plus inquiétant : certaines populations d'Asie et d'Océanie, notamment en Papouasie-Nouvelle-Guinée, sont porteuses de matériel génétique d'humains "fantômes" - des hominines archaïques d'espèce inconnue que Sapiens a rencontrés et avec lesquels il n'a pas hésité à se croiser.
Les travaux détectent également plusieurs moments où certaines populations humaines étaient sur le point de disparaître. L'une des applications en suspens de ce nouvel arbre pourrait être d'explorer ce qui s'est passé il y a 74 000 ans, lorsque la population mondiale a été réduite à quelques milliers de personnes juste après l'éruption du volcan Toba à Sumatra, qui a provoqué un changement climatique vers des températures plus froides qui a duré un millier d'années.
La proposition des scientifiques est un nouveau clou dans le cercueil de la théorie selon laquelle l'Homo sapiens est une espèce unique et choisie, car elle indique qu'il y a environ 200 000 ans, il y avait sept espèces humaines différentes sur Terre qui partageaient parfois un habitat et avaient même des relations sexuelles et des enfants. "Il s'agit de Sapiens, de Neandertal, d'Homo daliensis, d'Homo erectus, de Flower Man, de Luzon Man et de ce nouveau spécimen", explique Chris Stringer, chercheur au Muséum d'histoire naturelle de Londres et co-auteur de deux des études sur l'Homme Dragon. Et il faut y ajouter l'Homo de Nesher Ramla, l'ancêtre possible des Néandertaliens dont les restes retrouvés en Israël ont été dévoilés jeudi.
"L'augmentation constante des données génétiques rendra ces techniques de plus en plus utiles", affirment-ils, notamment pour inclure les "populations sous-représentées" dans les bases de données génétiques actuelles, où les échantillons provenant de personnes des pays riches restent majoritaires.
Quelques points relevés pour un peu de réflexion :Antonio Rosas, spécialiste de l'homme de Néandertal au CSIC, estime que "c'est un travail révolutionnaire". Il fait surtout référence à l'analyse morphologique du crâne et à sa comparaison avec le reste des fossiles humains connus, une tâche qui comporte une importante composante informatique et qui est donc vulnérable, car tout dépend de la programmation préalable qui est introduite, par exemple lors du choix des caractéristiques primitives et modernes. "Cette approche est si puissante qu'elle peut rivaliser avec la paléogénétique", déclare Rosas, en référence à la discipline qui analyse les gènes et les protéines extraits des fossiles et qui a fait la plupart des grandes découvertes de l'évolution humaine ces dernières années.
- les éruptions volcaniques lointaines expliquent certaines périodes glaciaires ou de disette/famine (comme le Grand hiver en France) ; à avoir à l'esprit lorsque l"on étudie certaines périodes de son arbre/histoire familiale ;
- elles sont donc à surveiller actuellement pour ce qui peut survenir ; ainsi, l'activité volcanique planétaire est au plus haut depuis environ 2/3 ans, avec parfois le réveil de très anciens volcans.
- au minimum 7 espèces humaines différentes vivaient ensemble sur la planète et ont parfois localement cohabité, au gré des déplacements des individus, groupes et familles ;
- ensuite le biais ou la manipulation possible, sous couvert scientifique, de l'outil d'analyse :
qui fait écho à :Il fait surtout référence à l'analyse morphologique du crâne et à sa comparaison avec le reste des fossiles humains connus, une tâche qui comporte une importante composante informatique et qui est donc vulnérable, car tout dépend de la programmation préalable qui est introduite, par exemple lors du choix des caractéristiques primitives et modernes.
On se rappelera ainsi utilement des "études et théories médicales" commandées au 19e s. par les autorités de police, le glissement de l'utilsation de la méthode anthropométrique de Bertillon vers une identification préalable et théorique de tous les individus (en non plus citoyens) classés comme criminels ou dangereux génétiquement pour la société, puis les théories suivantes des hygiénistes et autres obsessions de la pureté raciale par la sélection humaine.notamment pour inclure les "populations sous-représentées" dans les bases de données génétiques actuelles, où les échantillons provenant de personnes des pays riches restent majoritaires.
(Pour rappel, les échantillons de populations étudiées par le bertillonage sont des condamnés au bagne : aucun criminel des classes aisées, condamné ou non, n'y est inclus dans les études, qui sont donc biaisées dès le départ par l'objectif poursuivi (le pauvre = les classes dangeureuses), puisque tous les individus étudiés pour établir que quelle origine sociale est issue la criminalité sont nés en milieu pauvre, ouvrier, ou agricole, souvent sous-alimentés et mal nourris, subissant froid, maladies, logement insalubre ou surpeuplé.
https://www.chemphys.fr/baud/droit-scie ... n%201.html« Notons également que, pour Morel, c'est la même loi biologique qui, liant l'individu à l'espèce, en fait, en le déliant de l'espèce, un danger pour elle. En effet, de la même façon que le progrès, hérédité positive, produit le bien comme tendance normale de l'espèce (l'espèce rassemblée, faite une, en marche vers la perfection), la dégénérescence, hérédité négative, propage le mal comme attribut anormal de l'individu (l'individu déviant de ce bon sens).
Le dégénéré présente finalement cette caractéristique essentielle de pouvoir se décliner en séries interchangeables, toutes génériquement marquées du même sceau. Elles constituent des "races maladives", écrit Morel, des populations dangereuses ou "avariées" comme l'écriront certains : les criminels (Lombroso), les aliénés (Moreau de Tours), les alcooliques (Martin), les névropathes (Féré), et même les intellectuels "fin de siècle" (Nordau). »
- on constate actuellement ce même problème dans la constitution des bases de données de reconnaissance faciale (qui lisent mal ou ne peuvent pas reconnaître les visages de carnation foncée : grand nombre d'erreurs lors des identification automatiques), ou dans l'entraînement des IA (intelligences artificielles), dont les données d'apprentissage qui les alimentent comportent les biais sociaux, raciaux ou religieux-moraux d'une poignée de pays occidentaux riches ou asiatiques autoritaires qui les conçoivent.
C'est peut-être le côté obscur d'un recensement ADN mondial, qui pourrait être utilisé à d'autres fins per des sociétés pour "classifier" les populations, dont chacun sera ensuite "géré" socialement par une IA biaisée…, soit par intêret financier, soit par conviction religieuse/morale (nul besoin par exemple de rappeler que les Français figurant sur les registres microfilmés par certaines sociétes mormonnes ont ainsi été "baptisés" ensuite sans même le savoir).
- par exemple, pour ma part, je n'aime pas ce terme "inquiétant" employé ici ; il sous-entend insidieusement des concepts éthiques/politiques dont la suite n'est pas très agréable à imaginer ; ce terme va rester dans l'esprit du lecteur, comme inconnu = danger.
Je ne vois pas en quoi cela serait "inquiétant", plutôt que "surprenant", "intriguant", "intéressant", etc."Il existe des signes de quelque chose de bien plus inquiétant : certaines populations d'Asie et d'Océanie, notamment en Papouasie-Nouvelle-Guinée, sont porteuses de matériel génétique d'humains "fantômes" - "
On sait au contraire depuis Darwin que c'est par l'anomalie, le comportement inhabituel ou la rupture voulue ou accidentelle avec l'héritage acquis ou inné que se fait la survie des espèces, végétales comme animales. Tout se qui se sclérose ou s'auto-clone finit par mourir (car ne peut plus se reproduire de façon viable).