Bonjour,
Maryse, tu ne le traquerais pas avec un APN ?
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le cheval fantôme du château de Sallenoves
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Bernard Bocchetta / Thonon
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Re: le cheval fantôme du château de Sallenoves
C'est une version que nous ne connaissions pas, mais dans les légendes tout est permis , je vais essayer de trouver la source de cette version. Voici celle que j'ai toujours commentée et que je trouve plus cohérente
La légende du cheval fantôme
D'après la dite légende, le cheval fantôme est celui d'un jeune seigneur damoiseau de Sallenove. Ce seigneur, profondément chagriné d'avoir dû abandonner la jolie Berthéla, ou "Berthe la blonde", dont il était éperdument amoureux, aux bras de son rival le vicomte de Chaumont, continua malgré tout d'espérer. Observant de son château les allées et venues du bienheureux mari, il espère le voir s'éloigner pour quelque campagne lointaine. Ce qui finit par se produire. Devant les mois, puis les années qui s'écoulent, ce jeune damoiseau finit par se persuader que son voisin a disparu à jamais. Le destin lui semblant favorable, il tenta à plusieurs reprises de ravir le cœur de la belle. Mais, plus il s'obstinait, plus il était rabroué, et plus il était épris. Craignant que sa belle voisine rejette à nouveau ses assauts, il finit par imaginer une ruse diabolique : s'introduire dans la place en se faisant passer pour le mari. Il se procura une armure frappée à l'effigie des Chaumont, qu'il compléta de la croix rouge des croisés. Ainsi travesti, il se dirigea vers le château de Chaumont où, trompant la vigilance du gardien du pont-levis, il réussit à s'introduire dans la cour.
Pour sa chance, la jeune épouse, éperdue de chagrin pour son jeune époux qu'elle guettait de jour en jour, se trouvait seule au château de Chaumont, sous la seule protection du chapelain, un vieux moine.
Ce soir-là, dans l'obscurité déchirée par de violents éclairs qui annonçaient l'orage, du haut de sa tour, la jolie Berthéla crut reconnaître son bien aimé.
Mais le chapelain, comprenant le danger que courait sa maîtresse, fulmina une excommunication contre le chevalier déloyal, et invoqua Notre-Dame de Bonlieu au secours de la jeune châtelaine.
L'orage qui menaçait, éclata pour de bon. Le cheval du seigneur, affolé par le bruit de la foudre, emporta alors son cavalier au dehors du manoir, en se livrant à une course endiablée.
La rivière des Usses, miraculeusement gonflée par une pluie diluvienne, se trouve sur la route que suivait le coursier au sang vif : il y entraîna son maître désarçonné et tous deux disparurent dans les eaux tumultueuses qui se refermèrent sur eux...
Dès lors, les soirs d'orage, quand l'éclair brille de l'est à l'occident, zébrant le ciel noir, et que le vent circule et brame autour du vieux bourg de Sallenove, à minuit précises, une blanche apparition surgit dans les airs. Une forme se dessine, étrange, c'est le cheval fantôme d'Aymon de Sallenove qui, maudit par son maître et seigneur, les nuits d'orage, emplit du bruit lourd de ses sabots les ruines désolées de la tour César. Sa crinière dégouline, laissant la trace de son passage sur les dalles de pierre, et dans un hennissement perçant, il disparaît dans un diabolique halo.
Bien que les occupants successifs de Sallenove s'appliquent à faire murer les communications empruntées par le cheval fou, celui-ci ne cessera jamais de faire résonner son cri infernal et son galop enragé dans le château.
La légende du cheval fantôme
D'après la dite légende, le cheval fantôme est celui d'un jeune seigneur damoiseau de Sallenove. Ce seigneur, profondément chagriné d'avoir dû abandonner la jolie Berthéla, ou "Berthe la blonde", dont il était éperdument amoureux, aux bras de son rival le vicomte de Chaumont, continua malgré tout d'espérer. Observant de son château les allées et venues du bienheureux mari, il espère le voir s'éloigner pour quelque campagne lointaine. Ce qui finit par se produire. Devant les mois, puis les années qui s'écoulent, ce jeune damoiseau finit par se persuader que son voisin a disparu à jamais. Le destin lui semblant favorable, il tenta à plusieurs reprises de ravir le cœur de la belle. Mais, plus il s'obstinait, plus il était rabroué, et plus il était épris. Craignant que sa belle voisine rejette à nouveau ses assauts, il finit par imaginer une ruse diabolique : s'introduire dans la place en se faisant passer pour le mari. Il se procura une armure frappée à l'effigie des Chaumont, qu'il compléta de la croix rouge des croisés. Ainsi travesti, il se dirigea vers le château de Chaumont où, trompant la vigilance du gardien du pont-levis, il réussit à s'introduire dans la cour.
Pour sa chance, la jeune épouse, éperdue de chagrin pour son jeune époux qu'elle guettait de jour en jour, se trouvait seule au château de Chaumont, sous la seule protection du chapelain, un vieux moine.
Ce soir-là, dans l'obscurité déchirée par de violents éclairs qui annonçaient l'orage, du haut de sa tour, la jolie Berthéla crut reconnaître son bien aimé.
Mais le chapelain, comprenant le danger que courait sa maîtresse, fulmina une excommunication contre le chevalier déloyal, et invoqua Notre-Dame de Bonlieu au secours de la jeune châtelaine.
L'orage qui menaçait, éclata pour de bon. Le cheval du seigneur, affolé par le bruit de la foudre, emporta alors son cavalier au dehors du manoir, en se livrant à une course endiablée.
La rivière des Usses, miraculeusement gonflée par une pluie diluvienne, se trouve sur la route que suivait le coursier au sang vif : il y entraîna son maître désarçonné et tous deux disparurent dans les eaux tumultueuses qui se refermèrent sur eux...
Dès lors, les soirs d'orage, quand l'éclair brille de l'est à l'occident, zébrant le ciel noir, et que le vent circule et brame autour du vieux bourg de Sallenove, à minuit précises, une blanche apparition surgit dans les airs. Une forme se dessine, étrange, c'est le cheval fantôme d'Aymon de Sallenove qui, maudit par son maître et seigneur, les nuits d'orage, emplit du bruit lourd de ses sabots les ruines désolées de la tour César. Sa crinière dégouline, laissant la trace de son passage sur les dalles de pierre, et dans un hennissement perçant, il disparaît dans un diabolique halo.
Bien que les occupants successifs de Sallenove s'appliquent à faire murer les communications empruntées par le cheval fou, celui-ci ne cessera jamais de faire résonner son cri infernal et son galop enragé dans le château.
Maryse Dupont