"Du rififi dans les Archives pour la période 1940-1970..."
Posté : 13 févr. 2020, 23:52
Bonsoir,
...Il s'en passe des choses, dans les Archives au SHD !...
https://www.lemonde.fr/idees/article/20 ... _3232.html
(en violet, extrait de l'article...)
Trouvé ce soir cet article, reprenant un coup de calcaire de chercheurs (et non des moindres) sur une déclaration unilatérale du Service Historique de la Défense
concernant l'accès à des documents avec le tampon "Secret", jusqu'à présent accessibles, et maintenant seulement après demande de
« déclassification » formelle de tous les documents portant les fameux tampons « secret » depuis 1940. Pièce par pièce. Cette mesure provoque déjà une paralysie du service.
Elle entraîne des délais de communication très longs, voire l’impossibilité d’accéder à des archives pourtant communicables de plein droit selon le code du patrimoine.
En effet, les archives dont la communication porte atteinte au secret de la défense nationale, aux intérêts fondamentaux de l’Etat dans la conduite de la politique extérieure,
à la sûreté de l’Etat, à la sécurité publique doivent être accessibles à tous après une échéance de cinquante ans.
Je vous laisse lire l'article, il est édifiant !
L'article complet n'est accessible qu'aux abonnés, je ne peux donc le publier ici (mais les personnes intéressées peuvent me contacter : j'en ferai une "lecture" dédiée...)
Une tribune est lancée dans le journal Le Monde, une pétition verra peut-être le jour ?
Rappelons-le : ces archives ont pour l’essentiel déjà été communiquées. Il n’y a donc plus de secret. Et, s’il en reste, il est temps, cinquante ans au moins après les faits, de lever le voile dans le cadre fixé par la loi. Par conséquent, nous demandons l’application du code du patrimoine et de la loi sur les archives de 2008, et donc l’accès immédiat et sans réserve à ces archives publiques à l’issue des délais légaux.
Signataires :
Marc Olivier Baruch, directeur d’études, EHESS ; Jean-Marc Berlière, professeur émérite des universités, université de Bourgogne ; Emmanuel Blanchard, maître de conférences, université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines ; Raphaëlle Branche, professeure des universités, université Paris-Nanterre ; Pierre Journoud, professeur des universités, université Montpellier-III ; Julie Le Gac, maîtresse de conférences, université Paris-Nanterre ; Chantal Metzger, professeure émérite des universités, université de Lorraine ; Denis Peschanski, directeur de recherche, CNRS ; Henry Rousso, directeur de recherche, CNRS ; Anne Simonin, directrice de recherche, CNRS, EHESS ; Fabrice Virgili, directeur de recherche, CNRS, université Paris-I-Panthéon-Sorbonne ; Olivier Wieviorka, professeur des universités, ENS Paris-Saclay;
Helga E. Bories-Sawala (université de Brême, Allemagne) ; Hanna Diamond (université de Cardiff,Royaume-Uni) ; Valeria Galimi (université de Florence, Italie) ;
Robert Gildea (université d’Oxford, Royaume-Uni) ; James House (université de Leeds, Royaume-Uni) ; Julian Jackson (université Queen Mary de Londres, Royaume-Uni) ;
Eric Jennings (université de Toronto, Canada) ; Harry Roderick Kedward (université du Sussex, Royaume-Uni) ; Robert O.Paxton (université Columbia, New York, Etats-Unis) ;
Renée Poznanski (université Ben-Gourion,Israël) ; Mary Louise Roberts (université du Wisconsin, Etats-Unis) ; Martin Thomas (université d’Exeter, Royaume-Uni)
Bonne lecture !
Amicalement,
Daniel
...Il s'en passe des choses, dans les Archives au SHD !...
https://www.lemonde.fr/idees/article/20 ... _3232.html
(en violet, extrait de l'article...)
Trouvé ce soir cet article, reprenant un coup de calcaire de chercheurs (et non des moindres) sur une déclaration unilatérale du Service Historique de la Défense
concernant l'accès à des documents avec le tampon "Secret", jusqu'à présent accessibles, et maintenant seulement après demande de
« déclassification » formelle de tous les documents portant les fameux tampons « secret » depuis 1940. Pièce par pièce. Cette mesure provoque déjà une paralysie du service.
Elle entraîne des délais de communication très longs, voire l’impossibilité d’accéder à des archives pourtant communicables de plein droit selon le code du patrimoine.
En effet, les archives dont la communication porte atteinte au secret de la défense nationale, aux intérêts fondamentaux de l’Etat dans la conduite de la politique extérieure,
à la sûreté de l’Etat, à la sécurité publique doivent être accessibles à tous après une échéance de cinquante ans.
Je vous laisse lire l'article, il est édifiant !
L'article complet n'est accessible qu'aux abonnés, je ne peux donc le publier ici (mais les personnes intéressées peuvent me contacter : j'en ferai une "lecture" dédiée...)
Une tribune est lancée dans le journal Le Monde, une pétition verra peut-être le jour ?
Rappelons-le : ces archives ont pour l’essentiel déjà été communiquées. Il n’y a donc plus de secret. Et, s’il en reste, il est temps, cinquante ans au moins après les faits, de lever le voile dans le cadre fixé par la loi. Par conséquent, nous demandons l’application du code du patrimoine et de la loi sur les archives de 2008, et donc l’accès immédiat et sans réserve à ces archives publiques à l’issue des délais légaux.
Signataires :
Marc Olivier Baruch, directeur d’études, EHESS ; Jean-Marc Berlière, professeur émérite des universités, université de Bourgogne ; Emmanuel Blanchard, maître de conférences, université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines ; Raphaëlle Branche, professeure des universités, université Paris-Nanterre ; Pierre Journoud, professeur des universités, université Montpellier-III ; Julie Le Gac, maîtresse de conférences, université Paris-Nanterre ; Chantal Metzger, professeure émérite des universités, université de Lorraine ; Denis Peschanski, directeur de recherche, CNRS ; Henry Rousso, directeur de recherche, CNRS ; Anne Simonin, directrice de recherche, CNRS, EHESS ; Fabrice Virgili, directeur de recherche, CNRS, université Paris-I-Panthéon-Sorbonne ; Olivier Wieviorka, professeur des universités, ENS Paris-Saclay;
Helga E. Bories-Sawala (université de Brême, Allemagne) ; Hanna Diamond (université de Cardiff,Royaume-Uni) ; Valeria Galimi (université de Florence, Italie) ;
Robert Gildea (université d’Oxford, Royaume-Uni) ; James House (université de Leeds, Royaume-Uni) ; Julian Jackson (université Queen Mary de Londres, Royaume-Uni) ;
Eric Jennings (université de Toronto, Canada) ; Harry Roderick Kedward (université du Sussex, Royaume-Uni) ; Robert O.Paxton (université Columbia, New York, Etats-Unis) ;
Renée Poznanski (université Ben-Gourion,Israël) ; Mary Louise Roberts (université du Wisconsin, Etats-Unis) ; Martin Thomas (université d’Exeter, Royaume-Uni)
Bonne lecture !
Amicalement,
Daniel