Les dossiers administratifs des résistants -
Posté : 13 janv. 2016, 17:59
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Il n’est pas possible de parler du bureau Résistance, et de comprendre son action, sans dire un mot des circonstances qui ont été à l’origine de sa création et justifient son existence. Après la guerre, lorsque la Nation a voulu reconnaître les services rendus par les résistants, le législateur s’est trouvé devant une situation sans équivalent. Il a donc dû bâtir de toutes pièces une législation nouvelle.
Afin de pouvoir traiter le foisonnement des cas individuels, il a été nécessaire de classer les multiples formes de « résistance » pratiquées en un nombre limité de catégories ou de « familles ». Parmi celles-ci, cinq concernaient plus particulièrement le bureau Résistance car elles donnent lieu à la prise en compte de services militaires.
Chacune de ces familles a sa réglementation particulière qui vise à cerner au mieux, et à récompenser le plus justement possible, les services rendus :
- Forces françaises libres (FFL) : elles constituent l’armée régulière de la France libre, incluant les Forces navales françaises libres (FNFL), les Forces aériennes françaises libres (FAFL) et un Corps des volontaires féminines françaises (52 000 hommes et femmes) ;
- Forces françaises combattantes (FFC) : elles sont constituées des agents des réseaux de renseignement, d’action et d’évasion (109 000 hommes et femmes) ;
- Forces françaises de l’intérieur (FFI) : elles sont constituées notamment par les membres des maquis et des corps francs (260 000 hommes et femmes) ;
- Résistance intérieure française (RIF) : appartiennent à cette catégorie les membres des mouvements de Résistance dont les services justifient une pension militaire (22 000 personnes) ;
- Déportés et Internés résistants (DIR) : les résistants de cette catégorie appartiennent généralement à l’une ou l’autre des catégories précédentes (70 000 hommes et femmes).
Il y a d’autres familles, purement civiles : les combattants volontaires de la résistance, les réfractaires au service du travail obligatoire, les passeurs bénévoles, les déportés politiques, les réfractaires alsaciens et mosellans dont les cas relevaient de la Direction des statuts, des pensions et de la réinsertion sociale du ministère de la Défense.
Ses dossiers sont consultables au SHD-Vincennes .
Si Vous êtes éloignés de la capitale , je me propose de vous numériser le dossier souhaité . Vous pouvez en faire la demande ci-après.
Bien cordialement
Monique
- Je ne propose mon aide que pour les membres " MARMOTTES "
- Une seule demande à la fois
- toute demande non accompagnée d'une adresse mail ne pourra pas être traitée.
Il n’est pas possible de parler du bureau Résistance, et de comprendre son action, sans dire un mot des circonstances qui ont été à l’origine de sa création et justifient son existence. Après la guerre, lorsque la Nation a voulu reconnaître les services rendus par les résistants, le législateur s’est trouvé devant une situation sans équivalent. Il a donc dû bâtir de toutes pièces une législation nouvelle.
Afin de pouvoir traiter le foisonnement des cas individuels, il a été nécessaire de classer les multiples formes de « résistance » pratiquées en un nombre limité de catégories ou de « familles ». Parmi celles-ci, cinq concernaient plus particulièrement le bureau Résistance car elles donnent lieu à la prise en compte de services militaires.
Chacune de ces familles a sa réglementation particulière qui vise à cerner au mieux, et à récompenser le plus justement possible, les services rendus :
- Forces françaises libres (FFL) : elles constituent l’armée régulière de la France libre, incluant les Forces navales françaises libres (FNFL), les Forces aériennes françaises libres (FAFL) et un Corps des volontaires féminines françaises (52 000 hommes et femmes) ;
- Forces françaises combattantes (FFC) : elles sont constituées des agents des réseaux de renseignement, d’action et d’évasion (109 000 hommes et femmes) ;
- Forces françaises de l’intérieur (FFI) : elles sont constituées notamment par les membres des maquis et des corps francs (260 000 hommes et femmes) ;
- Résistance intérieure française (RIF) : appartiennent à cette catégorie les membres des mouvements de Résistance dont les services justifient une pension militaire (22 000 personnes) ;
- Déportés et Internés résistants (DIR) : les résistants de cette catégorie appartiennent généralement à l’une ou l’autre des catégories précédentes (70 000 hommes et femmes).
Il y a d’autres familles, purement civiles : les combattants volontaires de la résistance, les réfractaires au service du travail obligatoire, les passeurs bénévoles, les déportés politiques, les réfractaires alsaciens et mosellans dont les cas relevaient de la Direction des statuts, des pensions et de la réinsertion sociale du ministère de la Défense.
Ses dossiers sont consultables au SHD-Vincennes .
Si Vous êtes éloignés de la capitale , je me propose de vous numériser le dossier souhaité . Vous pouvez en faire la demande ci-après.
Bien cordialement
Monique
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