Un sinistre ravagea Ecole-en-Bauge les 4 et 16 juin 1777 faisant 58 sinistrés.
Dès lors, il est sans doute possible d’établir une corrélation entre cet incendie et le procès verbal estimatif des réparations au four de la Compôte de septembre 1777 :
« les fours du lieu sont à la charge de la communauté, sont en mauvais état et ont besoin de pressentes réparations pour prévenir l’incendie de ce hameau… ».On estime alors le prix des matériaux et de la main d’œuvre et l’on demande l’approbation de l’intendant général.
Le vice-intendant général Baron d’Alonsier le Sieur donne son approbation au devis.
Il est alors ouvert un concours du peuple pour obtenir le meilleur prix. Sont retenus 2 maçons et tailleurs de pierres du Châtelard et un de Samoëns : « j’ai fait lecture des dits actes de délibération…Celui à qui la mise restera, doit fournir au dit four proche de l’église : sept mollasses d’un pied et demi, refaire d’une demie toise la voûte qui est au-dessus du dit four et faire pour la dite voûte un mur en pyramide plus élevé, couvrir le dit mur de pierres plates, refaire à neuf une base et un mur pour la fondation,…, de faire 16 coins et les placer à la voûte du dit four, refaire à neuf l’autre four qui est proche de la maison des Jaccoz. »
Pour ce second four, l’artisan devra fournir de la chaux, boucher le vide entre les murs du four et la maison Jaccoz, vernailler tous les murs et fournir la mollasse et les coins.
Si la main d’œuvre et une partie des matériaux sont à la charge de l’administration la communauté utilisant le four reste chargé « du port des dits mollasses, coins, chaux et encore du port de la dite porte, fournir les cintres, les pierres non travaillées et tout le sable nécessaire au dit ouvrage ».
Pour information,
sources journalistiques.
Cordialement,
