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parrain/marraine noble d'un enfantt roturier

Posté : 30 sept. 2012, 10:18
par BALLEYDIER
bonjour les Marmottes,
lors de mes dépouillements de SILLINGY et CHOISY et lors d'autres recherches, je trouve parfois des enfants de familles roturières qui ont pour parrain et/ou marraine un noble ,

quelqu'un(e) en saurait il(elle) la signification?

bonne journée à toutes et tous,
bises,pognes et amitiés
Phyl

Re: parrain/marraine noble d'un enfantt roturier

Posté : 01 oct. 2012, 14:33
par Essevaz-Roulet
Bonjour Phyl,
Je trouve ça sur ABONDANCE aussi. Je crois que c'est simplement une pratique courante.
Bonne semaine
Amitiés
Michel ER

Re: parrain/marraine noble d'un enfantt roturier

Posté : 01 oct. 2012, 18:25
par BALLEYDIER
bonsoir Michel,
merci pour ta réponse, ce devait être effectivement une coutume, mais pourquoi?? on le saura un jour, on le saura ;)

bonne soirée,
pognes et amitiés
Phyl

Re: parrain/marraine noble d'un enfantt roturier

Posté : 01 oct. 2012, 18:58
par Estelle
C'est hyper courant, c'est du clientélisme ;)

A+

Re: parrain/marraine noble d'un enfantt roturier

Posté : 01 oct. 2012, 19:11
par BALLEYDIER
bonsoir cousine Estelle ;)
merci:-) les Nobles pratiquaient le "clientélisme??"
bin..on aura tout vu:-)))
bonne soirée,
bises et amitiés
Phyl

Re: parrain/marraine noble d'un enfantt roturier

Posté : 07 oct. 2012, 18:36
par Jean-marc Folliet
Bonjour les marmottes,

peut être une réponse ici: http://blog.geneanet.org/index.php/post ... deste.html

Re: parrain/marraine noble d'un enfantt roturier

Posté : 07 oct. 2012, 19:03
par BALLEYDIER
Jean-marc Folliet a écrit :Bonjour les marmottes,

peut être une réponse ici: http://blog.geneanet.org/index.php/post ... deste.html
bonsoir Jean Marc,
merci pour le lien intéressant ;)
bonne soirée,
pognes et amitiés
Phyl

Re: parrain/marraine noble d'un enfantt roturier

Posté : 07 oct. 2012, 20:14
par Jean-marc Folliet
Bonsoir Phyl,

on peut lire également dans "LA SAVOIE AU XIIIe SIECLE" de Jean Nicolas qu'il existait des parrainages familiaux et socialement égalitaire, des parrainages de protection et de clientèle et enfin des parrainages mystiques lorsqu'un pauvre ou un mendiant était invité à tenir l'enfant sur les fonts baptismaux.

amitié

Re: parrain/marraine noble d'un enfantt roturier

Posté : 24 oct. 2012, 07:28
par cesbelin
Bonjour cousin Philippe,

J'ai moi aussi de nombreux cas de tels parrainages dans mes recherches. Ci-dessous, un petit article paru aujourd'hui dans la lettre geneanet:

Parrains et marraines nobles pour un enfant de condition modeste

"Cette semaine, une question de Valérie Pirès-Marchesseau :

J'aimerais savoir si le choix des parrains et marraines pouvait avoir une motivation de "charité". En effet, j'ai trouvé dans un acte de baptême daté du 27 août 1774, dans la paroisse de Bonnelles (Yvelines), concernant le fils posthume d'un journalier, un parrain "régisseur de la terre de Bonnelles et dépendance, procureur fiscal" et la marraine "épouse de l'écuyer de Monseigneur le duc d'Uzès, seigneur de cette paroisse". L'enfant prend le prénom de son parrain.

Quelles conséquences cette pratique pouvait elle avoir pour l'enfant ? Y a t-il dans ce cas une sorte d'engagement de part et d'autre ? Serait-ce une sorte de "récompense" pour une famille méritante ou dans le besoin? (au moment du baptême, le père de l'enfant était décédé depuis 3 mois et la mère avait déjà un fils d'un an). Je n'ai pas trouvé trace d'autres enfants ayant parrains et marraines nobles et je n'ai pas trouvé d'autre mention de cet enfant (ni décès, ni mariage) dans la paroisse. Merci de m'éclairer sur les liens qui unissaient ces proches du seigneur du lieu et une famille très modeste.

Sous l’Ancien Régime l’enfant recevait, au moment de son baptême, parrain et marraine comme autant de protecteurs. La tendance populaire multipliait leur nombre pour mieux assurer le salut spirituel et matériel de l’enfant en cas de disparition de ses parents, fait assez fréquent alors.

Le concile de Trente (1545-1563) prescrivit le retour au parrainage simple, si bien qu’aux XVII et XVIIIème siècles, le phénomène du parrain et de la marraine unique s’imposa, ceux ci ayant de fait de réelles et lourdes charges envers leur filleul. De fait, il est fréquent de voir des paysans, même très modestes, s’adresser à des personnes plus riches et plus puissantes qu’eux, telles qu’un notable local ou son épouse, le curé de la paroisse, ou le seigneur du lieu.

Si le parrain et la marraine acceptaient, alors les parents en ressentaient une certaine fierté et espéraient pour leur enfant quelques avantages matériels. En effet les parrain et marraine étaient obligés de diverses manières envers leur filleul(e) : spirituellement bien sûr, symboliquement comme en limousin où la tradition voulait que le parrain conduise sa filleule à l’autel pour son mariage, matériellement par l’offre de cadeaux ou d’une protection sociale ou professionnelle, par exemple.

Ainsi s’établissaient des relations entre familles, relations qui aboutissaient à des réseaux utiles lorsque l’enfant devenait adulte.

Pour la CSGHF,
Béatrice VICIDOMINI
Généalogiste professionnelle dans le lyonnais"

Amities

Christian