Une lettre confidentielle du temps où la Savoie était Sarde

Histoire de la Savoie
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Marmot91
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Une lettre confidentielle du temps où la Savoie était Sarde

Message par Marmot91 »

Publié le 25 mars 2022 (mais vu par moi que ce matin ! :oops: ) sur le site histoire-genealogie.com cet article :

"Une lettre confidentielle du temps où la Savoie était Sarde"
(dans Accueil » Articles » Chroniques de nos ancêtres » Une lettre confidentielle du temps où la Savoie était Sarde )

... ou encore plus direct : ;)
https://histoire-genealogie.com/Une-let ... tait-Sarde
Qui écrit à qui ?
Le destinataire, Jean Baptiste Mangé, notaire à Aigueblanche, y est né le 27 février 1788. Il se marie le 14 mai 1812 avec Marie Bredannaz, née le 10 octobre 1793.
George Antoine Mangé, étudiant de 21 ans, frère de l’époux, est témoin.
L’expéditeur est son frère, Jean Baptiste Marcellin Mangé. En 1829, il est « arrivé à ses 21 ans » …d’ici 15 à 20 jours, il sera majeur : donc né fin 1808.
Son acte de naissance à Aigueblanche, en Savoie, à côté de Moutiers, est daté du 2 décembre 1808. Ce sont deux des fils de Gaspard Mangé « notaire public impérial » (à Moutiers de 1779 à 1829) et de Jeanne Petelin.

Gaspard Mangé, leur père, « notaire émérite », est décédé à 78 ans à Aigueblanche le 17 juillet 1829.
Marc Antoine Mangé est « le frère aîné » à qui il ne faut rien dire… Il est né le 19 août 1781.
« Receveur à cheval dans les Droits Réunis, résidant à Moutiers, département du Montblanc », il épouse Mélanie Lantelme le 5 septembre 1807 à Saint Marcellin (Isère).
Elle est née le 11 juin 1781 à St Marcellin.
C’est la fameuse « belle-sœur » !
Une « lettre de naturalité » de 1816 aux archives nationales dit que Marc Antoine Mangé est alors « contrôleur des contributions indirectes ».
La même année, il existe aux archives nationales une « lettre de naturalité » pour son frère Claude, né le 22 juin 1785, « commis des contributions indirectes » à Saint André, dans les « Basses Alpes ».
Ce doit être de lui dont il s’agit quand Jean Baptiste Marcellin parle de son frère obligé, comme lui, d’aller à la messe !
On comprend mieux maintenant les passages où Jean Baptiste Marcellin évoque le besoin d’avoir un cheval.
Il se voit, s’il ne tente rien, inéluctablement « condamné » à entrer, comme ses deux autres frères, dans le corps des contributions indirectes.
Marc Antoine Mangé, « ancien receveur principal de l’administration des contributions indirectes, en retraite », décède à 71 ans le 26 mars 1853 dans son domicile « Maison Mr Bouvier…faubourg Vinay » à Saint Marcellin.
...Si vous avez des ancêtres ou des connaissances portant ces patronymes... (ange)
...Bonne lecture ! :roll:
Daniel CHARIGNON - Marmot91
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