persécutions du clergé
Posté : 04 juil. 2010, 11:24
Observé que l'an 1792 le 21 7bre, à une heure après midi, les troupes françaises entrerent à chambery, sans coup ferir quoique le roi de Sardaigne, victor Améd(eé) eut fait faire de grands préparatifs, et le lendemain 22, la plupart des Nobles, et notre eveque, joseph Marie pages, prirent avec raison la fuite. en 1793 le 8 fevrier, l'assemblee Constituante exigea de tous le clergé le serment suivant : je promets de maintenir la liberté et l'egalité, et de mourir en les defendant : ce qu'ayant refusé, il fut exilé. La plupart des pretres se refugierent à Turin, et 48 environ s'etant cachés, tachent de procurer aux fidelles les secours spirituels. Dès lors le clergé fut proscrit et persécuté ; cinq pretres de ce Diocese furent fusillés sous le regne de Robespierre , une huitaine fut conduit à la guyane ou ils perirent de miseres, et 62 environ furent menés à l'isle de Rhé, d'ou ils sont revenus sous le regne de l'Immortel Bonnaparte, qui le 9 Mai 1802 fit ouvrir les eglises et ordonna par un Decret que la religion catholique, Ap(ostolique), et R(omai)ne, serait exercée publiquement s'en nommant le protecteur avec les deux autres consuls. Deo gratias et Mariae
Texte extrait du registre BMS année 1802 de Lucinges
Texte extrait du registre BMS année 1802 de Lucinges