Les déboires de Maximilien FLOCARD
Posté : 26 mai 2021, 09:48
Maximilien FLOCARD, bourgeois d’Evian, va se marier, quelle bonne nouvelle ! Avec une demoiselle de Pontarlier, Dominique RADDAZ, fille d’un riche marchand, Nicolas RADDAZ, lui-même originaire de St Nicolas de Véroce dans le duché de Savoie et de Barbara DUFOUR, issue d’une famille aisée de Pontarlier.
Dominique attend avec impatience la venue de son fiancé prévue à l’automne 1703. Maximilien accompagné de son père, Claude FLOCARD et du frère de sa mère, un nommé PICHARD, quitte Evian et le Chablais en octobre de cette année-là. La famille RADDAZ s’apprête à accueillir avec courtoisie et bienveillance toute cette noble compagnie qui arrive enfin avec voituriers, chevaux et calèches ; les cérémonies de la noce vont bientôt pouvoir commencer.
Mais la grande politique des puissants de ce monde se heurte parfois à nos projets, fussent-ils les plus heureux. Dans l’Europe en guerre, le duc de Savoie, Victor-Amédée II, allié de la France, change encore de camp. Le roi Louis XIV ordonne alors à plusieurs de ses intendants, dont celui de Franche-Comté, Louis de Bernage, d’arrêter les sujets savoyards se trouvant dans leur région.
Les beaux projets nuptiaux de Maximilien et Dominique tombent à l’eau et tous nos Chablaisiens se retrouvent aux arrêts. Heureusement pour eux l’électeur de Cologne allié de la France connaissait un des prisonniers. Le deux novembre il écrit à Bernage qui libère les voituriers avec leurs chevaux, et, sur parole, accorde à ses protégés la liberté de se promener en ville et de vaquer à leurs affaires. Avec la ville pour prison et une bonne caution versée, ils restent plusieurs jours en attente. Puis l’ordre vient de les libérer complètement et le mariage est célébré le 08 décembre 1703.
Tout l’équipage rentre vite à Evian ; en effet on ne trouve plus de trace de ces Savoyards sur Pontarlier. Effectivement, les registres paroissiaux d’Evian nous indiquent la naissance des enfants de ce couple, et Maximilien FLOCCARD reprend ses deux C. Au baptême de Jacob-Ignace, le 14 juin 1707, on trouve comme marraine Catherine-Ignace RADAZ, la sœur de Dominique. Celle-ci épousera quelques années plus tard à Pontarlier, un certain François PIOTTON d’Evian, mais là, c’est une autre histoire.
Dominique attend avec impatience la venue de son fiancé prévue à l’automne 1703. Maximilien accompagné de son père, Claude FLOCARD et du frère de sa mère, un nommé PICHARD, quitte Evian et le Chablais en octobre de cette année-là. La famille RADDAZ s’apprête à accueillir avec courtoisie et bienveillance toute cette noble compagnie qui arrive enfin avec voituriers, chevaux et calèches ; les cérémonies de la noce vont bientôt pouvoir commencer.
Mais la grande politique des puissants de ce monde se heurte parfois à nos projets, fussent-ils les plus heureux. Dans l’Europe en guerre, le duc de Savoie, Victor-Amédée II, allié de la France, change encore de camp. Le roi Louis XIV ordonne alors à plusieurs de ses intendants, dont celui de Franche-Comté, Louis de Bernage, d’arrêter les sujets savoyards se trouvant dans leur région.
Les beaux projets nuptiaux de Maximilien et Dominique tombent à l’eau et tous nos Chablaisiens se retrouvent aux arrêts. Heureusement pour eux l’électeur de Cologne allié de la France connaissait un des prisonniers. Le deux novembre il écrit à Bernage qui libère les voituriers avec leurs chevaux, et, sur parole, accorde à ses protégés la liberté de se promener en ville et de vaquer à leurs affaires. Avec la ville pour prison et une bonne caution versée, ils restent plusieurs jours en attente. Puis l’ordre vient de les libérer complètement et le mariage est célébré le 08 décembre 1703.
Tout l’équipage rentre vite à Evian ; en effet on ne trouve plus de trace de ces Savoyards sur Pontarlier. Effectivement, les registres paroissiaux d’Evian nous indiquent la naissance des enfants de ce couple, et Maximilien FLOCCARD reprend ses deux C. Au baptême de Jacob-Ignace, le 14 juin 1707, on trouve comme marraine Catherine-Ignace RADAZ, la sœur de Dominique. Celle-ci épousera quelques années plus tard à Pontarlier, un certain François PIOTTON d’Evian, mais là, c’est une autre histoire.