Les Marmottes de Savoie

Bonsoir,

J'ai une (même plusieurs) questions qui me taraudent l'esprit.

Voici la chronologie des événements qui amènent mes questions :

1877 : Naissance de Josephte à Mégevette. Sur l'acte de naissance elle porte le nom de sa mère

1879 : La mère de Josephte agée de 23 ans se marie à Viuz en Sallaz où elle résidait. Son époux demeurait aussi à Viuz et est âgé de 48 ans

Entre 1883 et 1890 plusieurs enfants naissent (à Viuz en Sallaz). Josephte vit à Viuz en Sallaz avec sa mère et le mari de celle ci.

1890 : la mère de Josephte décède à Viuz en Sallaz 10 jours après la naissance du dernier enfant

Septembre 1901 : Le mari de sa mère reconnait Josephte comme sa fille

Décembre 1901 : Josephte se marie à Annemasse . Elle est alors domiciliée à Genève où elle est cuisinière. A son mariage elle porte le nom de son père adoptif

Question 1 : Pourquoi une reconnaissance si tardive ?
Question 2 : La reconnaissance tardive signifie t elle que le père adoptif n'est pas le père biologique ?
Question 3 : Si le père adoptif n'est pas le père biologique, dans la mesure où dans généalogie il y a géne, faut il considérer la branche comme si Josephte était née de père inconnu et arrêter les recherches sur cette branche ?

Je vous laisse ces questions à votre réflexion et certains d'entre vous ont ils déjà été confrontés à cette situation ?

Merci pour vos réponses

Patrice

bonsoir
le père reconnaît l'enfant, il ne l'adopte pas. C'est donc bien son père biologique. C'est assez souvent que je rencontre des actes dont les enfants naissent alors que père et mère ne sont point mariés, puis que le père reconnaisse l'enfant lors de son mariage ultérieurement avec la mère

Bonsoir,

Merci Claude pour ta réponse et de m'avoir mis le doigt sur la nuance importante entre adoption et reconnaissance.
Dans mon cas ce qui m'avait perturbé, c'est que le père avait attendu plus de 20 ans pour reconnaitre sa fille.

Patrice

Bonjour,
J'ai rencontré plusieurs fois des reconnaissances tardives. Elles avaient lieu soit au mariage plus ou moins tardif des parents mais aussi lors du mariage de l'enfant concerné _ en gros 20 ans après_
Pourquoi ? Les non-dits des famille existent ... encore maintenant. Alors ici, ce sont les suppositions qui prennent le pas :
- On attend patiemment que les grands-parents ne soient plus de ce monde .... ainsi, on ne choque personne !
- Pression de la future belle-famille : "Tu ne vas pas te marier avec un/une bâtard/e ".
- Pression de l'église : Un enfant conçu dans le péché... à peine concevable !
- Pression des enfants eux-mêmes : Depuis un certain temps, ils savent lire ! Alors, à la réception et à la découverte d'une demande d'acte de naissance, par exemple, ils peuvent "bousculer" le père ... qui prend de l'âge.

Voilà donc encore un exemple qui rend la généalogie intéressante ... et mystérieuse.

Bonnes découvertes.
Clod

Bonsoir,

Merci Claude pour ton éclairage.
Je n'étais pas habitué à trouver des enfants illégitimes en faisant mon arbre (qui se trouve essentiellement dans le Pas de Calais). Par contre ils sont beaucoup plus nombreux dans l'arbre de mon épouse. Particularité de la Haute Savoie ou d'une branche de l'arbre de mon épouse?

Patrice